La contamination du président Trump, son hospitalisation, la manière scandaleusement partiale dont les médias, pour la plupart, couvrent l’actualité des Etats-Unis, ont occulté quelques nouvelles économiques importantes. D’abord, les chiffres de l’emploi. L’économie américaine a créé 877 000 emplois nouveaux (en septembre) et le taux de chômage a baissé de 8.4 % à 7.9 % (fin septembre) ce qui constitue une assez forte réduction dans le contexte de l’ouverture (après confinement) de plusieurs Etats. On le voit dans les différences de taux de chômage qui vont du simple au double : Phoenix (5,9%) et Dallas (6,3%) contre Los Angeles (15%), New York City (13 %) ou Chicago (11,7%). Le taux de chômage a baissé dans 41 Etats et les salaires ont augmenté dans 40. A souligner aussi le rebond impressionnant de l’indice de confiance des consommateurs, un record depuis 17 ans !
Pauvreté et inégalités
Trump, le « président des riches » qui a enrichi les minorités, les pauvres et les classes moyennes
Les données que vient de publier le Census Bureau, organisme statistique américain, sont absolument impressionnantes. Fin 2019, le revenu médian des ménages a augmenté de 4.379 dollars pour atteindre 68.700 dollars, en hausse de 6.8 % par rapport à l’année 2018. Après inflation, ces revenus ont atteint leur plus haut niveau depuis 1967. Cette augmentation du revenu médian est presque 50 % plus élevée que celle durant la présidence d’Obama et elle a profité surtout aux minorités. Grâce à la politique économique de Trump, plus de 4 millions de personnes sont sorties de la pauvreté qui chute à son niveau de 1959 principalement pour les Noirs dont le taux de pauvreté n’a jamais été aussi bas.
Le rapport de la Cour des comptes sur la fraude sociale rendu public le 8 septembre dernier a provoqué une avalanche de réactions, la très grande majorité dénonçant les sommes en jeu et les fraudes. Par exemple – les plus souvent cités – un membre de Daesh qui aurait largement profité des aides sociales françaises. Mais ce n’est pas ce qu’il faut surtout retenir de ce rapport. Car la somme donnée par les magistrats de la Cour est «modeste» : de 6.8 à 8.4 milliards d’euros de fraudes en 2019. Cela représente à peine un peu plus de 1 % du total des prestations sociales. Non, ce qui est plus grave, c’est que la Cour reconnaît «l’absence d’estimation du montant des fraudes pour la plupart des prestations», les contrôles étant insuffisants, incomplets et effectués a posteriori.
Fraude sociale au Royaume-Uni : entre 1.1% et 1.5 % du montant total des aides !
La fraude sociale étant par nature un phénomène non déclaré, on peut penser que vouloir l’estimer est impossible. Pourtant l’exemple britannique démontre le contraire.
En effet, le Royaume-Uni a développé une approche qui fait figure d’exemple. Le Department for Work and Pensions (DWP), antenne du ministère du Travail chargée de l’ensemble des aides sociales du pays, incarne la transparence sur ce sujet.
Depuis 2010, tous les services sociaux britanniques y sont regroupés, ce qui garantit une gestion plus sérieuse et des contrôles plus faciles.
Moins d’Etat providence c’est moins de fraudes sociales !
Plus de concurrence, plus de privé et beaucoup moins d’Etat providence c’est aussi beaucoup moins de fraudes sociales ! Nicolas Lecaussin au JT de 20h sur TF1
Jean-Philippe Delsol est l’invité de Pascal Perri sur LCI pour parler de la fraude aux prestations sociales. Voir l’émission.
Egalité des chances : ce que le passé (ou l’étranger) nous apprend sur ce qui marche vraiment
Emmanuel Macron était en visite à Clermont-Ferrand ce mardi afin de promouvoir l’égalité des chances. Mais l’égalité des chances fait toujours courir le risque que la société soit toute entière déresponsabilisée, comme l’est une grande partie de la France d’aujourd’hui qui ne paye plus elle-même ses cotisations de sécurité sociale, de retraite et d’assurance chômage, pas plus que l’école de ses enfants ou l’Ephad de ses parents. Elle enfonce insensiblement les gens dans un collectivisme doux qui les enchaîne plus qu’il les libère.
Fin 2019, avant la crise du Covid, le taux de chômage des Noirs était à 5.4 %, un taux qu’on n’avait pas vu depuis les années 1970. Sous Obama, il n’est jamais descendu en dessous de 7.5 %. Durant les trois premières années de la présidence de Trump, le revenu médian de la minorité noire a augmenté de 19 %, à 806 dollars/semaine. Sous Obama, le revenu médian des Noirs n’a augmenté que de 11 % durant les deux mandats !
Au secours, les idées économiques et sociales catastrophiques reviennent à la mode !
Ce n’est pas un hasard si une nouvelle statue de Karl Marx a été érigée en grande pompe dans la ville de sa naissance, Trèves. La pensée marxiste a connu un retour en vogue pour toutes sortes de mauvaises raisons, y compris dans les cercles politiques. Il faudra faire attention, car le socialisme n’a créé que pauvreté, oppression et génocide. Le socialisme s’est avéré un échec à plusieurs reprises, systématiquement et sans exception. L’Union soviétique de Staline et Brejnev, l’expérience sanglante de Pol Pot au Cambodge, plus récemment le Venezuela d’Hugo Chavez et de Nicolas Maduro, sont des exemples frappants des catastrophes que ce système provoque inévitablement dans les pays qui l’adoptent. Mais qu’est-ce que le socialisme ?
Ce qui dérange vraiment Manon Aubry et ses camarades, c’est que Bernard Arnault soit l’homme le plus riche de France et le troisième plus riche du monde (voire premier en 2019).