Selon les derniers chiffres du site MarketWatch, le pourcentage de milliardaires qui ont hérité de leur fortune est de 51.2 % en France contre 28.9 % aux Etats-Unis. De l’autre…
Pauvreté et inégalités
En avril 2014, l’IREF publiait une Etude intitulée « Richesse et croissance. Les tromperies statistiques de Thomas Piketty » en montrant, chiffres et statistiques à l’appui que la théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits et que, contrairement à ce qu’il soutient, en moyenne, le rendement nominal du patrimoine net des ménages ne peut pas être supérieur au taux de croissance économique. En juin 2015, on publiait aussi un ouvrage collectif intitulé « Anti-Piketty » rassemblant les principales critiques à l’égard des thèses de Piketty.
77 % des riches proviennent des classes moyennes ou pauvres
Une nouvelle enquête sur les riches a été réalisée aux Etats-Unis par le groupe U.S. Trust auprès de 700 individus avec au minimum 3 millions de dollars d’actifs. Les résultats…
Revenu de base universel : 24 % du PIB français !
L’ « utopie utile », comme est surnommé le revenu de base universel, coûterait, selon la Fondation Jean Jaurès, environ 504 milliards d’euros par an, si l’on versait à tous les Français autour de 750 euros par mois. C’est 24 % du PIB, bien plus que le budget annuel de l’Etat (373 Mds pour 2016) ou que l’ensemble des impôts payés par les contribuables français (300 Mds d’euros).
Le sujet des inégalités ne serait-il plus tabou ? Commencerait-on à s’intéresser à d’autres recherches que celles de Piketty ? C’est en effet le cas dans d’autres pays et moins en France. Mais l’IREF veille et ne cesse de montrer les impostures du gourou de l’égalitarisme.
Le FMI se trompe : le libéralisme a bien diminué la pauvreté et les inégalités
Le FMI, souvent accusé d’être l’officine internationale du « néolibéralisme », du consensus de Washington et des politiques d’austérité, cherche apparemment à redorer son image dans un article de trois économistes influents de son département de recherche où ils attaquent frontalement ce qu’ils appellent « l’agenda néolibéral », qui serait « survendu ». Si le terme de néolibéralisme ne veut pas dire grand-chose, l’histoire économique récente ne va clairement pas dans leur sens : les inégalités régressent et jamais la pauvreté n’a connu un tel recul dans l’histoire.
77 % : les Suisses disent NON au revenu de base universel
A l’occasion d’un référendum d’initiative populaire, les Suisses ont rejeté massivement l’idée d’un revenu de base universel. Environ 77 % des électeurs ont dit non à cette proposition soutenue seulement par le parti des Verts.
Les plus riches payent plus de 66 % de l’impôt sur le revenu
N’en déplaise à Thomas Piketty qui soutient que les riches ne payent pas suffisamment d’impôts, d’après les données publiées le 30 avril dernier par le Financial Times, 15 % des Britanniques les plus riches acquittent 66 % de l’impôt sur le revenu.
En France, la situation est encore plus exagérée, avec 67 % de la totalité de l’IR acquittée par 10 % des ménages français les plus riches.
Quand les fonctionnaires de l’Etat payent un euro de cotisation pour leur retraite, l’Etat employeur en paye près de neuf. Dans le secteur privé, ce rapport est de 1 à 1,6, soit six fois moins. Or, ce sont les contribuables qui paient les cotisations de l’Etat, au profit de fonctionnaires dont les pensions de retraites sont bien plus élevées que dans le privé. La liberté d’assurance de chacun doit guider une réforme vers plus d’égalité entre tous les régimes de retraite.
Retraites des fonctionnaires : 90 % payées par le contribuable
Le statut de la fonction publique française confère à ses bénéficiaires de nombreux avantages par rapport aux salariés du privé. Le cas des cotisations retraites est exemplaire, comme le révèle une analyse de l’IREF. Pour 1 euro cotisé par les fonctionnaires, l’Etat, c’est-à-dire le contribuable, en paye presque 9.