L’IREF, Contribuables Associés et l’ALEPS vous convient à un colloque spécial sur le thème : « L’Europe : quel avenir pour nos libertés ? »
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Il est des pays qui réussissent leur indépendance. En Afrique, la République de Maurice et le Botswana montrent que le handicap de l’héritage colonial n’est pas insurmontable pour s’insérer sur la voie du développement économique.
Il en va de même avec certains pays d’Asie dont le processus de décolonisation fut contemporain de celui des pays Africains. Après son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni et sa séparation de la Malaisie, Singapour est passé du statut de pays du tiers monde à l’un des lieux les plus prospères de la planète. La Corée du Sud peut se vanter d’un succès comparable après s’être défait du joug impérial japonais et malgré les conflits qui ont longtemps déstabilisé la région.
Le Brexit est source d’incertitudes politiques et économiques aussi bien au Royaume-Uni que dans l’Union européenne. La perspective de plus en plus probable d’un « no-deal » renforce les inquiétudes sur la situation post-Brexit. L’UE aurait autant, voire plus, à perdre que le Royaume-Uni. Et nous pouvons déjà l’observer à l’heure actuelle.
RGPD et Google : les conséquences délétères de l’arbitraire de la CNIL
Comme toutes les réglementations, le règlement européen sur la protection des données (RGPD) se veut au service de la sécurité et de l’intérêt du consommateur. Il prétend établir des normes minimales objectives de confidentialité, de sécurité et de transparence des processus de traitement des données.
Malgré les réformes de Macron, la France a le marché du travail le plus rigide des pays développés
La crise des gilets jaunes a évincé la lutte contre le chômage de l’agenda politique français. Le chômage demeure pourtant un fléau pour l’hexagone. Un fléau d’autant plus insupportable que la France fait de plus en plus figure d’exception. La plupart des grandes économies de l’OCDE ont éradiqué le chômage du vocabulaire politique.
Participons au Grand Débat à la manière de la révolution subreptice des cahiers de doléance
La Révolution de 1789 n’a pas éclaté de manière spontanée. Il y eut des tireurs de ficelles, les « sociétés de pensée » qu’Augustin Cochin (1876/1916) a passé sa courte vie à démasquer. Les cahiers de doléance présentaient tous, ou presque, de très grandes similitudes, même à bonne distance d’une province à l’autre. Ils exprimaient les mêmes revendications, les mêmes mots d’ordre, les mêmes sentiments, avec des mots semblables.
Dans un message que vous nous avez adressé mardi dernier et par un article publié dans la presse (Le Figaro du 23 octobre), vous nous faites part de votre décision de (re)partir en croisade contre les GAFA. Vous écrivez n’avoir rien contre eux, mais vous souhaitez adopter à court terme, « dans l’attente d’une solution globale de l’OCDE », une taxe européenne sur les services numériques (TSN) égale à 3% de leur chiffre d’affaires réalisé en Europe pour compenser leur faible imposition sur les bénéfices, sur le territoire des pays de l’Union européenne.
Entretien avec Jean-Philippe Delsol
Brésil : le candidat Bolsonaro a compris qu’après la corruption et l’échec socialiste, c’est l’heure des réformes !
Les « progressistes » ont été choqués par le score du candidat Jair Bolsonaro aux élections présidentielles qui ont eu lieu aux Brésil. Avec 46 % des voix, il a failli être élu au premier tour ! Immédiatement, on a crié au loup en soutenant qu’il ‘agit d’un candidat d’extrême droite. On en est loin, surtout sur le plan économique car il est un adepte de la libéralisation, des privatisations – y compris de la grande société nationale Petrobras – et de l’ouverture à la concurrence.
Il veut combattre efficacement la corruption mais il n’a jamais dit qu’il allait changer la Constitution qui est très claire concernant les limites de l’intervention des militaires. C’est un libéral-conservateur qui a attiré les votes de toute une population lassée des échecs du socialisme et de la corruption des politiques, comme nous l’explique très bien Paul Beaumartin, investisseur français depuis de longues années au Brésil.
Il est frappant de voir un si grand nombre de zélateurs du libre-échange surgir en France un peu comme les champignons après la pluie. Cela fait des années que nous plaidons pour la mondialisation et la liberté totale du commerce et nous n’avions jamais remarqué un tel nombre de « supporters ». S’agit-il de vraies convictions ou bien de réactions instinctives et systématiques contre une idée économique ou politique défendue par le président américain ? Si Trump veut plus de protectionnisme, alors tout le monde ne peut être qu’au service du libre-échange. Dans les faits, en regardant les textes, les « improvisés » protecteurs de la liberté du commerce risquent d’être déçus. Le traité qu’il vient de signer avec le Mexique et le Canada montre que s’il n’est pas un grand adepte du libre-échange total, il n’est pas non plus un protectionniste. Loin de là.