Une note d’optimisme avant le départ en vacances ? C’est le but de cet essai écrit à deux : d’un côté, l’économiste Olivier Pastré et, de l’autre, le journaliste (et économiste) Jean-Marc Sylvestre. Mais on restera sur sa faim…Nos auteurs commencent par un constat : la France va très mal. Mais ils demandent qu’on ne s’en émeuve pas trop : tous les atouts sont là pour s’en sortir. Des entrepreneurs pleins d’énergie, des ressources intellectuelles et des volontés de tous bords. En fait, le pays est bloqué par une bureaucratie très lourde et une réglementation décourageante. A cela s’ajoutent une fiscalité qui changent quotidiennement et l’ignorance économique de ceux qui nous gouvernent.
modèle social français
La crise et la mondialisation n’expliquent pas la situation actuelle de l’économie française. Le mal français est celui des charges sociales (coûts de la Sécu), du Code du Travail, de la fiscalité et des dépenses publiques. C’est le modèle social français qui plombe notre économie. Le candidat président promet-il une vraie rupture ?
Le modèle social français nous aurait protégé contre la crise, mais le chômage ne cesse de progresser dans notre pays, alors qu’il diminue aux Etats-Unis. L’écart avec les Etats-Unis se creuse, mais il est très ancien, et tient à la différence dans le fonctionnement du marché du travail et dans la liberté d’entreprendre. Analyse comparative faite par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF
TVA sociale : l’IREF propose de réformer la protection sociale
La TVA sociale, outre ses conséquences incertaines sur le pouvoir d’achat, et ses modalités protectionnistes, ne peut suffire à compenser les déficits de la Sécurité Sociale. L’IREF propose qu’on aborde le fond du problème : la réforme de la protection sociale, dont le coût plombe la compétitivité de la France.
Le « politiquement correct » veut que la France ait un modèle social qui l’aurait préservée du plus gros de la crise. Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, a l’impertinence de rappeler quelques chiffres qui montrent que la France est l’un des pays les plus atteints, parce que le modèle social a été surtout un modèle fiscal.
Pour les citoyens qui suivent depuis des décennies la tradition des vœux présidentiels, ceux de Nicolas Sarkozy, le 31 décembre dernier, n’ont guère surpris. Il est amusant de les comparer aux vœux du début du quinquennat. Chaque impétrant délivre, enjoué, ses premiers vœux aux Français… avant d’adopter cinq ans plus tard un ton grave qui sied aux calamités survenues entre temps. Après Valery Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy s’est plié à l’exercice sans originalité. Analyse de Jean-Philippe Feldman, professeur agrégé et chercheur associé à l’IREF.
« On préfère être Français que Britannique », dit Monsieur Baroin. Les chiffres récoltés par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, disent le contraire. Jugez sur pièces.
Ils sont 30. Ce sont les mythes qui ne font qu’enfoncer la France. Après avoir disséqué dans un premier livre le modèle social français que tout le monde nous envie…
D’après l’INSERM (Institut National de la Recherche et de la Santé Médicale), presque un Français sur 20 a tenté de se suicider. C’est énorme, et c’est en liaison avec un autre record : la France affiche (avec le Japon) le plus fort taux de suicide parmi les pays de l’OCDE, avec 15 suicides pour 100 000 habitants.
Oui et non, dit Nicolas Lecaussin, en épluchant le rapport publié ce mois-ci par le Bureau du Recensement. Non si l’on regarde le niveau de vie de ces pauvres, qui passeraient pour riches en France. Oui, si l’on considère le recul social que connaissent les Etats-Unis après avoir dépensé 17.000 milliards pour la « guerre contre la pauvreté ». Vive l’Etat Providence !