Selon le gouvernement, le contexte économique serait favorable à une reprise économique. En effet, la baisse du prix du baril de pétrole, l’amélioration de la conjoncture internationale (notamment américaine, britannique et européenne), la dépréciation de l’euro et la stabilisation supposée d’une partie des prélèvements obligatoires (comme l’IR), ont entraîné une très légère hausse de la consommation des ménages sur la fin 2014 et le début 2015. Dans le contexte d’une libéralisation de certaines activités réglementées (bien qu’elle soit timorée), de l’instauration du pacte de compétitivité et des dispositifs d’avantages fiscaux du crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE), le gouvernement espère relancer l’investissement et l’activité avec une série de mesures pour promouvoir l’investissement.
Manuel Valls
Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et président de l’IREF, est cité dans Le Figaro Economie (24/12) à propos de la disparition de la taxe à 75 %. Lire.
Les chiffres de l’Etude de l’IREF consacrée à la libéralisation du marché des taxis sont cités par Le Figaro Eco (13/09).
Utilisé comme critique ou comme compliment, le terme «libéral» revient sans cesse lorsqu’il s’agit de parler du nouveau gouvernement Valls 2.
Pourtant, pour Jacques Garello, administrateur de l’IREF, ces utilisations du mot sont hors de propos.
En 1983, Jean-Pierre Chevènement démissionnait du poste de ministre de la Recherche pour protester contre « la parenthèse libérale » du deuxième gouvernement Mauroy. Fin août 2014, Arnaud Montebourg est limogé du poste de ministre de l’Economie pour avoir demandé un changement de la politique économique du gouvernement qu’il considère comme pro-entreprises (c’est-à-dire libérale). Les deux exemples montrent l’aversion des politiques envers le libéralisme économique. Et, dans les deux cas, les ministres se trompent.
Tout va mal en France. La croissance est en panne, les impôts sur le revenu ne rentrent pas. Les déficits du commerce extérieur et du budget restent importants. L’investissement des entreprises reste en berne. L’emploi continue de se dégrader malgré tous les faux emplois créés et les mille et un moyens de masquer le désastre. Mais les mouvements de rue qui ont eu lieu à Paris en juillet quand Barbès est descendu dans le centre de Paris ne sont que le symptôme de cette France coupée en deux et dont la révolte sourd comme cendres prêtes à reprendre le feu.
L’article de Nicolas Lecaussin consacré au « dialogue social » est largement cité par Ivan Rioufol dans son Bloc-Notes du Figaro (11 juillet). Lire. Documents joints
La vraie conférence sociale c’est la réforme : Code du travail, licenciement, apprentissage, IS et allocation-chômage
Alors que les syndicats boycottent le « dialogue social » et que le gouvernement se perd dans les promesses et les fausses mesures, il est temps de mettre fin à cette mascarade idéologique en adoptant de vraies réformes à l’image de ce qui est fait dans d’autres pays. Manuel Valls pourrait d’ailleurs profiter de l’absence des syndicats pour agir. C’est même une chance historique. A partir de ses Etudes et Rapports, l’IREF propose plusieurs pistes pour réformer – enfin – le marché du travail.
La France continue sa chute avec des prévisions de croissance revues à la baisse, soit 0,7%, pour cette année par le FMI, et une dette qui s’envole, proche de 2 000 milliards et bientôt au-delà de 100% du PIB. Le premier ministre veut « sortir la France de ses blocages ». « Mon obsession, dit-il, c’est le mouvement, la réforme… » (Les Echos du 2 juillet). Et il s’engage en effet dans de nombreux chantiers pour soutenir les entreprises et la construction de logements, pour réduire certains impôts, pour redessiner les collectivités locales… Mais l’agitation n’est pas une politique. La réforme n’est pas bonne en soi, elle n’est pas utile si elle n’est pas ordonnée à une vision juste et cohérente, et structurée par des principes d’efficacité. Or tel n’est pas le cas.
L’article de Lucas Léger consacré à la taxe de séjour est cité dans la Matinale du quotidien l’Opinion du 7 juillet. Lire.