Selon une étude de l’agence S&P le prix des logements en Europe continuera à augmenter dans les prochaines années, gonflé par les mesures gouvernementales de relance. Ainsi, le prix des…
Logement
La chasse aux « passoires thermiques » pourrait entraîner la disparition de 30 % du parc locatif privé !
Avec la loi relative à l’énergie et au climat de 2019, les propositions de la Convention citoyenne pour le climat de 2020, et la loi climat qui va arriver dans les prochaines semaines, ce sont de nouvelles contraintes qui vont frapper les propriétaires. L’Etat français souhaite faire disparaître les « passoires thermiques » en imposant des travaux parfois considérables, et dans un laps de temps assez restreint. C’est près de 30 % des logements locatifs privés qui pourraient disparaître à défaut de travaux.
Contre les squatteurs, mieux vaut appeler le voisinage que la police
Dans une précédente pendule à l’heure, nous vous avions décrit la situation de ce Toulousain de 88 ans dont la maison s’est retrouvée squattée. La police est intervenue, mais pour…
Quand la justice laisse un octogénaire seul face aux squatteurs
Depuis le mois de septembre, un Toulousain de 88 ans, ne peut plus accéder à sa maison : elle est squattée par quatre personnes qui ont profité de son absence…
Une histoire banale. Elle se situe dans un immeuble modeste d’une ville moyenne. Il s’agit d’un petit logement avec un petit loyer. Ayant été occupé pendant des années, il est aujourd’hui en mauvais état. Au départ du dernier locataire, le propriétaire décide d’entreprendre des travaux lourds de rénovation, dont notamment le remplacement de tous les châssis vitrés par des doubles vitrages, l’isolation des murs, la mise aux normes de l’électricité, etc. Cette démarche était contraire à l’avis des agents immobiliers ayant visité l’appartement, ils ont souligné que cet investissement ne pourrait être amorti avant 20 ou 30 ans. Peu importe. Notre propriétaire, pas un professionnel de l’immobilier, peu argenté mais scrupuleux, tenait à remettre sur le marché un logement mieux que simplement « digne » comme on dit actuellement. Il le souhaitait vraiment agréable à vivre pour ses futurs locataires.
Mme Wargon, pour le logement social, laissez faire les maires et le privé !
Invitée de RTL le 7 décembre dernier, la ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, a fait part de son souhait de casser les ghettos en encourageant, sur un ton quasi menaçant, les communes à construire plus de logements sociaux. La ministre estime que les maires n’ont pas à juger que « les logements sociaux c’est bien, mais pas chez eux ».
Madame Wargon veut construire 100 000 logements sociaux de plus par an alors que nous en avons déjà trop. Et elle veut utiliser la méthode forte à l’encontre des maires qui n’en feraient pas assez. Elle a dit en effet qu’elle durcirait les sanctions à l’encontre de ceux qui n’atteindraient pas les quotas, allant jusqu’à vouloir substituer notamment le préfet au maire dans l’attribution des permis de construire : « Le maire ne veut pas construire de logements sociaux, c’est le préfet qui signera les permis de construire », a-t-elle indiqué. Un chantage inadmissible.
Pourtant, c’est bien le maire, premier élu de terrain, qui est le plus à même de décider de la pertinence ou non de la construction de logements sociaux dans sa commune.
Et il semblerait judicieux de revoir la politique du logement social de façon globale. Car elle se révèle être un échec total.
Classement européen des taxes et impôts sur la propriété : presque 20 places entre la France et l’Allemagne !
L’IREF l’a déjà montré plusieurs fois : les propriétaires français sont la cible des politiques, en particulier depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron. La suppression de la taxe d’habitation, l’institution de l’IFI et l’augmentation, sans compensation, de la CSG à 17,2 % sur les plus-values et revenus fonciers, portent l’imposition marginale à des sommets. Au titre du seul impôt sur le revenu, l’imposition peut représenter 66,2 % du revenu imposable, soit un taux confiscatoire. La France est d’ailleurs l’un des rares pays à conserver à la fois une imposition annuelle sur la fortune immobilière et une taxation des successions entre ascendants et descendants directs.
Gauchisme : le Paris d’Hidalgo n’aurait pas à rougir face à La Havane de Castro
Il flotte dans l’air de comme un air de « socialisme tropical ». Celui de la grande époque, des années 70, quand la gauche française s’extasiait sur des régimes latino-américains, aux geôles remplies d’opposants, mais tellement exotiques et sympathiques ! Car comme d’habitude, les mêmes causes produisent les mêmes effets : persuadées d’être exclusivement porteuses du « bien commun » et ne s’encombrant donc pas d’une once de doute ou d’esprit critique, les équipes municipales foncent tête baissée dans une politique qui tue les classes moyennes et alimente la paupérisation.
Trop riches pour trouver grâce aux yeux des bonnes âmes « progressistes », mais pas assez pour vivre à leurs côtés, les classes moyennes désertent en effet la capitale. En août dernier, 84 % des cadres parisiens déclaraient dans un sondage vouloir quitter Paris. Un chiffre élevé, mais qui était déjà le même en 2018, avant le confinement, les grèves à répétition et les défilés hebdomadaires de gilets jaunes. C’est donc bien la politique municipale qui est en jeu.
Après une campagne tendue, Anne Hidalgo a été réélue maire de Paris pour six années supplémentaires. C’est pourtant lestée d’un bilan très critiqué qu’elle s’est présentée face aux Parisiens : sujet majeur de propreté, difficultés de circulation, travaux incessants, endettement colossal ainsi que plusieurs scandales comme ceux d’Autolib’ et du Vélib’. Elle a en revanche pu compter d’une part sur le soutien d’associations très fortement subventionnées avec très peu de contrôle. Et d’autre part sur une augmentation des logements sociaux (+ 41 000), notamment dans les arrondissements clés, dont les occupants votent beaucoup plus majoritairement à gauche et pour l’équipe municipale qui leur a procuré le logement. Le bilan est néanmoins catastrophique en matière d’immobilier et les perspectives ouvertes par les propositions d’Anne Hidalgo laissent présager le pire.
La haine de la propriété privée est l’apanage des esclavagistes en herbe
Jamais une institution n’aura suscité autant de controverses que le droit individuel de propriété. « La propriété, c’est le vol ! », s’écriait Proudhon dans un élan contradictoire, omettant que l’existence d’un vol atteste la présence d’un propriétaire lésé. Sans doute est-ce pourquoi la figure du fédéralisme ouvrier s’est finalement ravisée en proclamant qu’elle est synonyme de liberté.