La pandémie du covid a ouvert la boîte de Pandore des idées complotistes et des fantasmes en tout genre. Les spéculations sur l’origine du virus ont été quelque peu éclipsées en décembre dernier par l’’arrivée des vaccins. Les premières études réalisées à cette époque ont désigné la France comme l’un des pays le plus anti-vaccins, une grosse moitié des Français les refusant. Cette résistance a diminué au fur et à mesure que la campagne de vaccination progressait et aujourd’hui plus d’un Français sur deux est vacciné.
liberté
Les travaux d’un futur ouvrage m’ont conduit à lire un opuscule que j’avais jusqu’alors délibérément délaissé : les quelques feuilles de l’« activiste » suédoise Greta Thunberg parues au mitan de 2019 (Rejoignez-nous. #grevepourleclimat, traduction Flore Vasseur, Kero, 2019, 33 p.). Elles se présentent comme l’expression et la défense des idées promues par la jeune ex-écolière en « grève pour le climat ».
Saviez-vous que le grand philosophe pragmatiste américain John Dewey (partisan d’une « appropriation collective des moyens de production »), Lord Keynes (qui plaidait pour un « contrôle des mécanismes économiques par l’État ») et le philosophe John Rawls (pour qui « les talents supérieurs sont un atout » à utiliser par l’État afin de réduire les inégalités) sont désormais non seulement à considérer comme d’éminents penseurs libéraux, mais mieux encore les seuls à véritablement l’être au XXème siècle ? Et vous doutiez-vous que « l’orientation socialisante du libéralisme n’a fait que se renforcer au cours du XXème siècle », que dans la confrontation entre le « libéralisme planificateur » de John Dewey et le « collectivisme libre » de Walter Lippmann en 1925/1940, ce sont « deux conceptions opposées du libéralisme qui vont s’affronter », et accessoirement enfin que « le libéralisme ignore la société et est indifférent aux valeurs » ? Extraits de Il faut s’adapter – Sur un nouvel impératif politique (Gallimard), La fin des libertés – ou comment refonder le libéralisme (Robert Laffont) puis… Contre le libéralisme (Éditions du Rocher), trois ouvrages parus début 2019 et respectivement signés de Barbara Stigler, Monique Canto-Sperber et Alain de Benoist, ces « scoops » sont bien entendu autant d’assertions arbitraires qui, déplaçant le libéralisme sur la gauche du prisme idéologique en le teintant fortement d’étatisme et de collectivisme, contredisent l’historiographie libérale qui faisait consensus jusqu’à l’orée des années 2000.
Partisans de la liberté vaccinale, militez pour l’ouverture à la concurrence de l’assurance maladie !
Depuis l’annonce du pass sanitaire, outil contestable, de nombreuses personnalités d’extrême-gauche, d’extrême-droite et de droite dite souverainiste sont les premières opposantes à cette mesure. Samedi 24 juillet, selon les chiffres…
Du 8 au 10 juillet, au sein de l’université d’Aix-en-Provence, s’est tenu un séminaire libéral sur le thème de l’éthique économique. Organisé par le cercle des professeurs libéraux de cette université, l’événement a réuni des étudiants, des chercheurs, des journalistes, et bien d’autres. Tous se sont retrouvés autour de Cathleen Johnson et David Schmidtz, professeurs à l’université d’Arizona, qui ont parlé de la façon dont ils enseignent à leurs étudiants l’économie de marché et la liberté économique. Ils exercent aussi auprès d’autres professeurs pour leur donner les clefs de la transmission de la pensée économique.
Covid, vaccination obligatoire, pass sanitaire et la liberté, la responsabilité et la vigilance
Nos derniers articles après l’intervention d’Emmanuel Macron ont provoqué beaucoup de réactions de la part des lecteurs et sur les réseaux sociaux. L’article de Nicolas Lecaussin, comme l’indique le titre, s’oppose aux mesures coercitives annoncées par le président tout en rappelant les responsabilités que devraient assumer tous les Français en ces temps de pandémie, ainsi que les retards pris par la France dans la vaccination. Pour Jean-Philippe Delsol, la liberté de chacun dépend des libertés et des responsabilités de tous et, à l’heure actuelle, seule la vaccination nous assurerait ces libertés. Il vaut toujours mieux éviter un nouveau confinement. D’ailleurs, dès le mois de mars 2020, l’IREF a critiqué ces mesures restrictives, comme il a été l’un des premiers à pointer du doigt la bureaucratisation et la faillite du système hospitalier française malgré ses coûts faramineux.
Les querelles facebookiennes, fréquentes dans un monde virtuel soumis à la règle du buzz, du trolling et de l’exclusion, se sont déchaînées à la perspective d’une version élargie et sévère du pass sanitaire. En désespoir de cause face à un Etat qui impose ses lois, les thuriféraires de la liberté bafouée recourent inévitablement à l’alpha et l’oméga de la nemesis historique, celle qui puise dans le vieux fonds antigermanique français, le symbole suprême de la privation de liberté débouchant sur la persécution et la mort, celle de la shoah. C’est ce qu’on appelle le Point Godwin. Au bout du compte, c’est bien connu, tout est la faute des Allemands.
Le Conseil d’État laisse le champ libre au gouvernement sur le passe sanitaire
Le Conseil d’État n’aura finalement guère fait usage de son rôle de contre-pouvoir de l’exécutif. Alors que dans un précédent jugement (CE Quadrature du net, 6 juillet), il avait autorisé…
Comment le politiquement correct est en train de tuer la pensée critique (et avec elle le libéralisme)
La force – et en même temps le point faible – de la pensée libérale est d’être imprégnée de doutes, ce qui l’amène, dans un perpétuel mouvement, à remettre constamment en question ce qui semble être ses points forts.
Si ce n’était pas une contradiction intrinsèque, on pourrait dire que la pensée critique est naturellement libérale, puisque équivalente à la liberté de pensée. Contradictoire parce que l’une des essences du libéralisme est de ne pas revendiquer le monopole de la vérité, quel que soit le sens que l’on souhaite donner à ce terme.
Cela ne veut en aucun cas dire que la pensée libérale serait une sorte d’éclectisme insipide, essentiellement dépourvu de principes et adaptable selon les circonstances.
On ne présente plus la jeune Mila. Il y a un an, la jeune fille de seize ans déclenche l’une des plus grandes polémiques de l’année en publiant, sur Instagram, une vidéo où elle insulte Allah. Son livre nous rappelle que Mila est une jeune fille qui porte la haine islamique sur ses épaules, et que, pour paraphraser une autre célébrité de 16 ans, l’islam lui a volé ses rêves et son enfance.