Ca devait être un « vote garde-fou » afin de le contrôler, voire de provoquer la destitution (impeachment) du président Donald Trump. Celui qui, pour reprendre quelques titres aperçus dans les médias, «nous fait la guerre » et qui semblait « foutu » il y a seulement quelques jours, s’en sort plutôt bien, de ces élections. Il renforce indéniablement son emprise sur le Parti républicain, et les effets positifs de ses réformes économiques peuvent le réjouir. Cependant, il devra s’efforcer de comprendre ce que souhaite vraiment une partie de l’électorat américain qu’il n’a toujours pas vraiment conquis.
A noter que le jour des élections, le 6 novembre, sur Europe 1, le président Macron déclare qu’il faut se « protéger à l’égard de la Russie et de la Chine et même des Etats-Unis » ! Bizarre manière de mélanger la dictature chinoise et l’autocratie russe avec la démocratie américaine et, à quelques jours du 11 novembre, de remercier l’Amérique d’avoir sauvé la France plusieurs fois et de la protéger. L’obsession anti-américaine dans toute sa splendeur ! Les propos du président français ont été contestés, surtout par Trump, ce qui a immédiatement fait réagir le Journal du Dimanche, avec un énorme titre à la Une : « Pourquoi Trump nous menace ». Dans son numéro du 11 novembre, lors des commémorations et des hommages, y compris aux soldats américains morts aux côtés des Français. La Pravda n’aurait pas pu faire mieux !
Libéralisme
Nicolas Lecaussin participe au numéro de novembre de la prestigieuse Revue des deux mondes avec un article sur les réformes mises en place par le président Trump. Lire.
Brésil : le candidat Bolsonaro a compris qu’après la corruption et l’échec socialiste, c’est l’heure des réformes !
Les « progressistes » ont été choqués par le score du candidat Jair Bolsonaro aux élections présidentielles qui ont eu lieu aux Brésil. Avec 46 % des voix, il a failli être élu au premier tour ! Immédiatement, on a crié au loup en soutenant qu’il ‘agit d’un candidat d’extrême droite. On en est loin, surtout sur le plan économique car il est un adepte de la libéralisation, des privatisations – y compris de la grande société nationale Petrobras – et de l’ouverture à la concurrence.
Il veut combattre efficacement la corruption mais il n’a jamais dit qu’il allait changer la Constitution qui est très claire concernant les limites de l’intervention des militaires. C’est un libéral-conservateur qui a attiré les votes de toute une population lassée des échecs du socialisme et de la corruption des politiques, comme nous l’explique très bien Paul Beaumartin, investisseur français depuis de longues années au Brésil.
Chers Lecteurs, Chers Amis de l’IREF,
Fin juin dernier, nous vous avons informé du lancement de notre revue Le Journal des Libertés. Nombre d’entre vous ont consulté le premier numéro et se sont abonnés gratuitement, soit en donnant leur adresse électronique pour le recevoir en ligne, soit en adressant le prix de leur abonnement en version papier.
Dans un article de L’Opinion du 25 septembre dernier, il est fait mention d’un « attelage » PMA-revenu universel soutenu par une « alliance » entre les socialistes et les libéraux. En tant que libéraux, nous croyons nécessaire d’apporter plusieurs précisions.
Nicolas Lecaussin est l’invité (16/09) de Philippe Vandel sur Europe 1 pour commenter les très bons résultats de l’économie américaine et les réformes mises en place par le président Trump.…
L’unité de l’Eglise s’impose dans le domaine spirituel, mais une certaine diversité des opinions a toujours prévalu dans les aspects sociaux et politiques. L’IREF n’est évidemment pas confessionnel, mais il nous a paru important et intéressant de relayer la vision libérale de Joseph Ratzinger/ Benoît XVI qui permet aussi d’expliquer et conforter notre analyse critique à l’encontre de certaines positions économiques et parfois politiques du pape François, très éloignées de celles de son prédécesseur.
L’IREF défend les vraies réformes, les droits de l’individu, la société civile et les entreprises !
Il y a un an, nombreux étaient ceux qui nous reprochaient d’être un peu trop sévères avec le nouveau pouvoir, de ne pas lui laisser le temps de mettre en place ses réformes. Pour l’IREF effectivement, la tendance vers toujours plus d’Etat se faisait davantage remarquer que la volonté réelle de réformer. Cette rentrée semble marquer, même parmi ses admirateurs, la fin de l’état de grâce pour le président Macron et pour le gouvernement. Il est un peu tôt un verdict définitif et – qui sait ? – peut-être assistera-t-on cet automne à une salve de réformes sans précédent. Mais le passé nous a montré que si rien n’était fait dans les 100 jours, la suite est alors connue …
Dans cet ouvrage excellemment traduit de l’américain, le père Sirico n’hésite pas à considérer que le libéralisme est le meilleur moyen d’accomplir le message du Christ au plan social. Un discours osé en ce XXIème siècle progressiste quand il n’est pas agnostique. Il ne s’agit pas pour lui, bien sûr, de vouloir la liberté du renard libre dans le poulailler. « La liberté, en dépit du désir qu’elle inspire aux hommes, n’est ni un but, ni une vertu en elle-même. Nous disposons de la liberté pour autre chose…La liberté est un objectif instrumental… L’objectif de la liberté doit être la vérité… ». Et pour lui qui après bien des péripéties est devenu prêtre catholique, cet objectif ne peut être que celui de « la Vérité dans toute sa plénitude » (pp. 237/238).
Rencontre pour la sortie du livre du Père Robert Siroco
6 septembre 18h – 20h
Paris Story, 11 bis rue Scribe, Paris 9 (métro Opéra)