Les aides et subventions versées par le gouvernement aux uns et aux autres se multiplient en ordre dispersé. Beaucoup sont légitimes pour compenser les préjudices causés par les décisions gouvernementales. Mais certains en profitent de manière indue, par exemple des professionnels de la restauration déjà au bord de la faillite avant la Covid. Ils bénéficient du fonds de solidarité, font payer leur personnel en chômage partiel et empruntent en sachant qu’ils ne pourront pas rembourser. D’autres, qui ont démarré leur entreprise fin 2019, sont à la peine parce qu’ils ne peuvent pas donner de référence comparative sur les mêmes mois de 2019. Certains métiers sont indemnisés et d’autres non, selon les méandres bureaucratiques des nomenclatures gouvernementales.
Le quoi qu’il en coûte fait des émules dans les collectivités locales qui, à leur tour, dispensent sans compter l’argent des contribuables, comme cette ville de la métropole lyonnaise dont le conseil municipal de majorité Les Républicains a voté des crédits non négligeables (300 000€) pour subventionner à 50% les achats chez les commerçants de sa commune.