Dans le domaine de la fiscalité les bonnes nouvelles sont rares par les temps qui courent. Mais bien vite une bonne nouvelle en annonce une mauvaise. Deux exemples actuels : les hauts salaires et les auto-entrepreneurs. On n’en est pas à quelques contradictions près.
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L’étalage des patrimoines peut-il moraliser la vie politique ? Il confirme que nos ministres ont fait carrière dans la politique, ignorant la « France d’en bas », le secteur privé et l’entreprise. La vraie moralisation consisterait à supprimer les privilèges des syndicats et de la fonction publique, à libérer l’entreprise et l’école.
Voici lancée une nouvelle et grande offensive contre les paradis fiscaux. Mais il y aura exil fiscal aussi longtemps que l’impôt sera confiscatoire et arbitraire, comme c’est le cas en France. Ne ferait-on pas mieux de proposer une amnistie fiscale? Beaucoup d’exilés y seraient sensibles compte tenu de la police fiscale qui s’organise au niveau européen.
Grande-Bretagne : 2.8 emplois créés dans le privé pour 1 emploi supprimé dans le public
Ces chiffres résument ce qui se passe dans l’Angleterre de David Cameron. Depuis 2010, et l’arrivée au gouvernement des conservateurs, le secteur public a vu entre 500 000 et 600…
Le compte personnel de formation : vers un système de « vouchers » ?
Doter chaque salarié d’un titre de crédit-formation personnel et transférable : cette bonne idée pourrait cependant ne pas résister à la tentation de limiter la concurrence entre organismes de formation pour renforcer le rôle de l’AFPA. C’est ce que craint Sylvain Charat, chercheur à l’IREF.
Après l’Allemagne, la Grande Bretagne, la Suède et la Finlande, c’est au tour du Danemark d’abaisser le taux de l’impôt sur les sociétés, qui passe à 22 %, alors que la France est à 34,4 %. Mais, de plus, cette mesure s’intègre dans un « plan de croissance » fondé sur la libération des entrepreneurs et des entreprises.
On connaît tous la célèbre phrase de Mitterrand : « Contre le chômage, nous avons tout essayé » ! Ou bien celle de Pompidou prononcée en 1967 : « Si…
Le gouvernement a renié les promesses de rigueur et de stabilité fiscale qu’il avait faites. La croissance disparaît, mais précisément à cause des mesures qui l’entravent. Des impôts supplémentaires, des mesures contraignantes, là où il faudrait une réduction des dépenses publiques et une libération des entreprises du carcan fiscal, syndical et réglementaire dénoncé par un certain Monsieur Taylor.
Capitalisation des entreprises : la loi de finances rectificative prise en défaut
Le gouvernement a fait voter une loi de finances rectificative n°403 pour 2012 soumettant à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux les cessions à titre onéreux d’usufruit temporaire.…
Peut-on passer d’un taux de chômage de 10 % à 5 % en France ? D’autres pays y sont parvenus. A l’occasion de l’accord « historique » passé entre partenaires sociaux, les économistes de l’IREF rappellent cinq propositions, qui sont les clés du succès de la lutte contre le chômage.