The Economist soulève comme à son habitude un débat tout à fait intéressant dans un article publié le 14 mars (« Bargain Basement« ). Selon la revue d’orientation libérale, le Royaume-Uni souffre d’un retard de productivité horaire qu’il attribue à la politique de déflation salariale pratiquée par les entreprises britanniques. Il en conclut indument que le Royaume Uni devrait à ce titre s’inspirer du modèle français. Historiquement l’accroissement de la productivité du travail a toujours été lié à des périodes de forte croissance économique. Or, s’il est vrai que le Royaume-Uni a connu une croissance rapide à la suite des réformes économiques menées par le gouvernement de David Cameron (le taux de croissance a atteint 3 % en 2014, soit environ 7 fois supérieur à la croissance française), la production par heure travaillée reste considérablement inférieure au niveau français. Toutefois, The Economist passe à côté d’éléments d’analyse majeurs et de données statistiques que nous allons détailler pour tenter de démontrer que le modèle français n’est clairement pas la voie à prendre.
gouvernement
La volonté de domination de l’Etat est inépuisable. A peine a-t-il obtenu de contrôler un nouveau domaine d’activité qu’il se précipite pour en circonvenir d’autres. La réforme de la santé est déjà le moyen de prévoir que les citoyens français se feront automatiquement prélevés par la Sécurité sociale sur leur compte bancaire les frais ou franchises mis à leur charge. Cette intrusion des organisations étatiques dans le compte bancaire de chacun est une véritable atteinte à la vie privée. Elle ne semble pourtant pas choquer la majorité qui s’entête dans son projet comme dans beaucoup d’autres.
L’autonomie et la concurrence ont « boosté » l’école britannique
Présenté en Conseil des ministres le 11 mars dernier, le projet de réforme du collège unique risque de devenir un nouvel échec de transformation de notre système éducatif. Pourtant, l’exemple britannique de réforme du secondaire commencée sous Tony Blair, avec une vraie autonomie accordée aux écoles, pourrait inspirer notre gouvernement. D’autant plus que ce sont les enfants des familles défavorisées qui en ont profité.
• Les « académies » britanniques ou des écoles autonomes et mises en concurrence
• Les résultats des élèves dans ces écoles sont meilleurs que ceux des élèves du public
• Un exemple de réforme que le système éducatif français devrait suivre
L’article de Nicolas Lecaussin sur le logement social est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 18 mars. Libérer le logement social ! Libérer le logement social !
Le gouvernement, par la voix de son Premier ministre, vient de lancer de nouvelles pistes pour s’attaquer aux quartiers défavorisés. Parmi celles-ci, de nouvelles mesures seront prises pour encourager logement social, surtout en obligeant les maires à bâtir des HLM sur leur commune. Il est navrant de constater que les décideurs politiques n’ont toujours pas tiré les leçons des échecs répétés des précédentes mesures semblables. Imposer la construction de logements sociaux ne fait qu’aggraver la pauvreté dans les quartiers tout en empêchant la mobilité sociale. Fin janvier, un Rapport conjoint de trois corps de l’inspection (Conseil général du développement durable, Inspection générale des affaires sociales et Inspection générale des finances) propose de revoir profondément la politique du logement en France.
Dans sa chronique récente, du 4 février, intitulée « Perspectives », publiée dans l’Express, Jacques Attali demande la réorganisation de l’économie mondiale. Partant du constat que l’économie mondiale serait incompréhensible (sic), Attali propose de l’analyser comme celle d’un pays unique. Il faudrait donc un Etat régulateur et une politique de la demande. Pour ce faire, la solution consisterait à créer une « banque centrale planétaire », dotée d’une « gouvernance démocratique » (encore heureux !), et d’une « monnaie mondiale, capable de déverser des ressources massives sur le monde sous forme de liquidités ou d’investissements ».
Depuis le 1er janvier, une contribution patronale aux organisations syndicales a été mise en place au taux de 0.016 %. Elle apparaît sur la fiche de paye et se rajoute à la vingtaine d’autres charges patronales. Le gouvernement oblige donc les salariés du privé à financer des organisations syndicales qui non seulement ne les représentent pas mais, en plus, défendent les privilèges du secteur public et s’opposent systématiquement à la moindre tentative de réforme.
Un fidèle ami de l’IREF habitant Bordeaux nous fait parvenir la Lettre reçue de la part de sa députée, Michèle Delaunay, ancien ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie dans le gouvernement Ayrault. Il s’agit d’une lettre réponse qui fait suite à une demande adressée à la députée de cosigner la proposition de loi de Jean-François Mancel en faveur de la suppression du statut de la fonction publique. Rappelons que l’IREF est en grande partie à l’origine de cette proposition de loi suite à l’Etude comparative sur le statut de la fonction publique dans le monde réalisée en collaboration avec l’association Contribuables Associés.
Depuis 1981 et son adhésion à l’Union européenne, la Grèce a reçu plus de 339 Mds d’euros d’aides européennes. Cette somme représente 140 % du PIB (2013) de ce pays.…