Quoi que l’on puisse penser de la logique et des conséquences possibles du Brexit, les développements ayant suivi le referendum britannique du 23 juin 2016, et le « non » d’une majorité du peuple britannique à l’UE, ont de quoi faire réfléchir sur l’état de la démocratie. En effet, l’establishment politique digère souvent assez mal les résultats d’un referendum populaire. Parfois, on n’hésite pas à renvoyer le « peuple » à l’isoloir jusqu’à ce qu’il vote « comme il faut », comme en Irlande en 2009. Et c’est également ce qu’avait laissé entendre Theresa May le 21 mai – et qui a précipité sa chute. (Il y a bien sûr plus simple, comme en France où l’on fait revoter les parlementaires afin de contrer les résultats du referendum populaire, comme pour Maastricht et Lisbonne.)
GB
L’économie britannique emploie 10 millions d’emplois marchands de plus que l’économie française !
L’économie française repose donc sur à peine 16 millions de personnes créatrices d’activité marchande, soit un quart de la population totale, preuve que la France n’a pas réalisé les réformes nécessaires.
La Cour des comptes est une juridiction indépendante française chargée de s’assurer du bon emploi de l’argent public et d’en informer les citoyens.
Elle a pour fonction de contrôler la régularité des comptes publics, de l’Etat, des établissements publics nationaux, des entreprises publiques, de la sécurité sociale, ainsi que des organismes privés bénéficiant d’une aide de l’Etat. Elle élabore de ce fait des rapports thématiques et annuels, rendus public notamment via son site internet.
En 2011, selon les statistiques de la Banque Mondiale, 430 000 nouvelles entreprises (start-up) ont été créées en Grande-Bretagne : c’est beaucoup plus qu’en France. Rapportées à la population active,…
Les dernières statistiques concernant les rentrées fiscales en Grande-Bretagne montrent que la hausse du taux d’impôt maximal de 40 à 50 % pour les revenus de plus de 150 000 livres/an a rapporté 5 % de moins que le taux à 40 %. Les pertes pour l’Etat sont estimées à environ 500 millions de livres sterling. La hausse du taux a été adoptée par le gouvernement précédent mais David Cameron l’a maintenu en vigueur. L’aspect positif c’est que l’actuel ministre des Finances, George Osborne, s’est engagé à analyser les effets de la hausse des impôts et éventuellement la corriger. Pour en savoir plus, cliquez ici .