Le mouvement qui a endossé le gilet d’alerte est pour le moins hétéroclite. Il est un rassemblement de mécontents, ou peut-être même seulement d’insatisfaits. Ils ne comprennent plus le langage présidentiel qui a dit tout et fait tout le contraire.
Exergue – Domaines d’expertise
Le gouvernement a annoncé une baisse des impôts de 25 milliards d’euros en 2019. Mais, pour les fiscalistes du cabinet Delsol Avocats, les choses sont plus compliquées : d’après leurs calculs, les efforts demandés aux ménages et aux entreprises pourraient s’alourdir de 11,9 milliards d’euros l’an prochain.
Dans son « adresse aux Français » du 16 octobre 2018, Emmanuel Macron reconnaissait que les réformes prenaient du temps et affirmait comprendre l’impatience de ses compatriotes. « Mais, ajoutait-il, le temps que nous prenons est celui de nos institutions ». Bref, le président de la République aimerait « transformer » plus vite, mais les institutions l’en empêchent.
Alors que le haut-commissaire lance un deuxième round de discussions pour la réforme des retraites, les premières annonces sont préoccupantes. Le système à points proposé ne change pas le principe insoutenable de la répartition. Pourtant, les pays les plus performants du monde sont tous passés à la capitalisation. Dans ce nouveau rapport, l’IREF montre, exemples étrangers à l’appui, que l’épargne retraite est le seul moyen de sécuriser les pensions des générations futures.
Les trois cortèges de migrants qui tentent de rejoindre l’Amérique du Nord fuient des pays corrompus, El Salvador, le Honduras et le Guatemala notés respectivement 112ème, 135ème et 143ème sur 180 au classement 2017 de Transaprency International (TI). Ces pays ne connaissent pas l’état de droit selon lequel la loi est la même pour tous et le gouvernement la fait respecter. La corruption permet aux mafias de toutes sortes de faire passer les lois qu’ils souhaitent et de bénéficier de la bienveillance de la police pour leurs crimes et délits.
Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis : Les Américains n’ont pas voté contre les réformes de Trump mais contre sa façon d’agir
Ca devait être un « vote garde-fou » afin de le contrôler, voire de provoquer la destitution (impeachment) du président Donald Trump. Celui qui, pour reprendre quelques titres aperçus dans les médias, «nous fait la guerre » et qui semblait « foutu » il y a seulement quelques jours, s’en sort plutôt bien, de ces élections. Il renforce indéniablement son emprise sur le Parti républicain, et les effets positifs de ses réformes économiques peuvent le réjouir. Cependant, il devra s’efforcer de comprendre ce que souhaite vraiment une partie de l’électorat américain qu’il n’a toujours pas vraiment conquis.
A noter que le jour des élections, le 6 novembre, sur Europe 1, le président Macron déclare qu’il faut se “protéger à l’égard de la Russie et de la Chine et même des Etats-Unis” ! Bizarre manière de mélanger la dictature chinoise et l’autocratie russe avec la démocratie américaine et, à quelques jours du 11 novembre, de remercier l’Amérique d’avoir sauvé la France plusieurs fois et de la protéger. L’obsession anti-américaine dans toute sa splendeur ! Les propos du président français ont été contestés, surtout par Trump, ce qui a immédiatement fait réagir le Journal du Dimanche, avec un énorme titre à la Une : « Pourquoi Trump nous menace ». Dans son numéro du 11 novembre, lors des commémorations et des hommages, y compris aux soldats américains morts aux côtés des Français. La Pravda n’aurait pas pu faire mieux !
Dans un message que vous nous avez adressé mardi dernier et par un article publié dans la presse (Le Figaro du 23 octobre), vous nous faites part de votre décision de (re)partir en croisade contre les GAFA. Vous écrivez n’avoir rien contre eux, mais vous souhaitez adopter à court terme, « dans l’attente d’une solution globale de l’OCDE », une taxe européenne sur les services numériques (TSN) égale à 3% de leur chiffre d’affaires réalisé en Europe pour compenser leur faible imposition sur les bénéfices, sur le territoire des pays de l’Union européenne.
Donald Trump a dénoncé les accords commerciaux des Etats-Unis avec le monde comme le meilleur moyen de protéger ses électeurs. L’Amérique a quitté l’accord de libre-échange transpacifique (TPP), mais il s’est fait sans elle. Depuis lors, Donald Trump évolue. Certes, il a imposé des droits de douane à 25% sur les importations d’acier et de 10% sur celles d’aluminium. Mais il a aussi renégocié l’accord de libre-échange avec le Mexique et le Canada -Alena-, et son administration a informé le Congrès ces derniers jours qu’elle avait notifié à l’UE, au Japon et à la Grande-Bretagne post-Brexit sa volonté de bâtir des accords séparés avec chacun. Il a sans doute compris, à juste titre, que le protectionnisme crée plus de dommages aux Etats-Unis qu’il ne les protège.
2 255 316 000 000 €, c’est le montant de la dette qui sera transmise à nos enfants. Impossible de concevoir un tel montant. Cela représente 33 567 € par Français. Une fatalité ? Nos voisins européens nous montrent que non.
On sait que, rompant avec l’ancien monde du mensonge, notre actuel Président s’est fait fort de dire d’abord tout ce qu’il va faire, avant de faire ensuite tout ce qu’il a dit. Cela a pu être le cas dans d’autres domaines, mais certainement pas avec les retraités. En effet et sans doute par manque d’audace, le candidat n’a manifestement pas fait campagne sur le slogan peu porteur: “Je vais casser définitivement vos pensions, en mettant fin d’un coup tout à la fois à la garantie de leur pouvoir d’achat et à la solidarité intergénérationnelle”. S’il avait été franc et sincère, c’est pourtant bien ce thème-là que le candidat Macron aurait dû courageusement emboucher, mais au risque majeur il est vrai de ne jamais être élu. Or, comme tant d’autres avant lui qui pourtant ne se prétendaient pas “en marche”, avec succès il a cyniquement préféré l’élection grâce au mensonge.