Fin 2019, avant la crise du Covid, le taux de chômage des Noirs était à 5.4 %, un taux qu’on n’avait pas vu depuis les années 1970. Sous Obama, il n’est jamais descendu en dessous de 7.5 %. Durant les trois premières années de la présidence de Trump, le revenu médian de la minorité noire a augmenté de 19 %, à 806 dollars/semaine. Sous Obama, le revenu médian des Noirs n’a augmenté que de 11 % durant les deux mandats !
Exergue – Domaines d’expertise
Face à la crise du coronavirus, le gouvernement se vante d’avoir décidé de transformer structurellement le dispositif d’activité partielle, pour doter la France du système le plus protecteur d’Europe ( décret n°2020-325 du 25 mars 2020). Assurément nous sommes toujours en avant des autres pour le nombre et le volume des aides sociales, pour transformer les Français en assistés.
Dans une chronique d’Alternatives Economiques du 14 aout 2020, Denis Clerc ironise sur la proposition que je faisais moi-même dans une chronique des Echos le 17 juin dernier de tirer un trait sur la réforme contestée des retraites pour adopter le système par capitalisation des Pays-Bas et du Danemark qui accordent aux salariés des pensions très supérieures aux retraites françaises avec des cotisations moindres. C’est trop beau pour être vrai, écrit le fondateur d’Alternatives Economiques : « Ces chiffres me paraissaient tellement surprenants – comment peut-on avoir beaucoup plus en payant nettement moins ? – que j’ai d’abord cru qu’il s’agissait, au mieux, d’une erreur de calcul, au pire d’une arnaque classique pour attraper les gogos ». Ce n’est pas possible, dit-il, car dans les systèmes de capitalisation, les capitalistes et gestionnaires des fonds se gavent au détriment des retraités. D’ailleurs ajoute-t-il, au premier semestre 2020, l’indice des cours de Bourse à Paris a plongé de 17 %, ce qui montre le danger de la capitalisation.
Bien sûr les gauchistes de tout poil refusent l’idée que la capitalisation – ce mot vulgaire ! – puisse être bien meilleure que la répartition collectiviste. Et pourtant !
Souveraineté numérique : il vaut mieux favoriser la liberté, la concurrence et l’innovation
La souveraineté numérique est un argument politique de protection. Derrière cette volonté se cachent des velléités protectionnistes et de l’interventionnisme politique.
Les tentatives pour lancer des plateformes numériques ont été nombreuses, avec autant d’échecs. Cela pour deux raisons : l’interventionnisme et le dirigisme étatiques. S’y ajoute le fait que ces politiques souhaitent copier des outils numériques déjà existants et performants, sans en avoir les moyens. Ces échecs ont généré des pertes qui se chiffrent en dizaines de millions d’euros d’argent public.
L’IREF propose :
• de réduire l’inflation législative et réglementaire concernant les nouvelles technologies
• d’en finir avec le protectionnisme sous couvert de protection des données ou de « souveraineté numérique »
• de laisser faire les acteurs et le marché sans que l’Etat interfère dans des choix économiques
• de réduire les taxes, les normes et la législation enserrant les nouvelles technologies et internet
• de prôner un véritable marché économique unique au sein de l’Union européenne.
Les extraordinaires progrès de la santé dans les pays pauvres
La crise du Covid et le nombre de morts ne doivent pas nous tromper. Le monde se porte beaucoup mieux aujourd’hui qu’avant. Même les pays les plus pauvres s’en sortent mieux. Depuis 2000, les dépenses de santé ont augmenté globalement de 50% en moyenne dans le monde. La plus forte hausse a eu lieu dans les pays à revenu intermédiaire. Dans ceux du groupe de revenu le plus bas, elle fait un bond de 65%, passant de 67 dollars par individu à plus de 110 dollars (en dollars ajustés en fonction du pouvoir d’achat – PPA-).
La Covid fait encore des siennes. Elle reprend de la vigueur et touche plus de jeunes. Il faut pourtant être prudent avec les chiffres. Bien entendu, la COVID a tué de façon non négligeable. On évoque environ 30 000 morts en France à ce titre et ça n’est pas fini. Mais il faut aussi relativiser les chiffres qui varient d’une année à l’autre, notamment selon les épidémies. Les chiffres de l’Insee font apparaître que le nombre de morts en France au premier semestre 2020 (332 600) est supérieur de 7,03% à celui du nombre de morts au premier semestre 2017 (310 741).
Après avoir lu mon premier papier pour l’iFRAP – c’était, je crois, vers la fin de l’année 1998 – il l’a pris avec deux doigts, comme s’il avait peur de se salir, et l’a balancé à la poubelle. Heureusement, j’ai compris tout de suite que c’était sa façon d’agir, son caractère et qu’il ne changerait jamais. Peu de temps après, il allait me confier la revue Société Civile tout en doublant mon salaire… Irascible et colérique mais d’une intelligence largement supérieure à la moyenne, Bernard Zimmern, qui s’était exilé aux Etats-Unis sans quitter la France, a révolutionné chez nous le mouvement intellectuel libéral (il n’aimait pas ce mot et ne voulait pas qu’on l’utilise) en important le système du mailing direct et le fonctionnement des think tank américains.
Le gouvernement entend créer un Haut-commissariat au Plan. Une initiative d’un autre âge tant la planification est liée à cette idée désormais trop souvent admise que l’homme peut construire la société selon le dessein qu’il établit.
Nous avons récemment instruit nos lecteurs du peu de bien que nous pensions du pitoyable article de François de Closets paru dans le Monde du 30 mai dernier “La génération prédatrice du toujours plus”. Dans le Figaro du 31 juillet, cette fois, Monsieur Hakim El Karoui, spécialiste reconnu de l’Islam, reprend une nouvelle fois sa croisade contre les retraités, qu’il avait entamée voici quatre ans chez Flammarion sous le titre “La lutte des âges: comment les retraités ont pris le pouvoir”. Il pousse cette fois-ci une nouvelle diatribe contre les retraités, qui font décidément partie de ses cibles préférées. Son titre un rien racoleur “Les retraités doivent participer à l’effort de guerre sanitaire” ne laisse aucun doute quant à la pensée de l’auteur, qu’on dit proche du Président Macron. Comme, il n’est pas dans nos habitudes – même en plein mois d’août- de laisser passer sans réagir les avanies qu’on déverse régulièrement sur le dos des retraités, nous avons décidé de prendre la plume une nouvelle fois pour remettre les choses en ordre vis-à-vis d’un fringant quadragénaire qui n’a assurément pas été encore confronté à un certain nombre de réalités, ni aux dures contraintes de l’âge. Nous rappellerons d’abord et en première partie les propositions de Monsieur El Karoui (I) avant de livrer dans une seconde partie (II) les objections qu’elles nous inspirent.
Plutôt que de se coucher devant l’omnipotence chinoise au nom de quelques intérêts industriels immédiats, l’Europe doit défendre ses valeurs. Les dirigeants européens et les organisations de Bruxelles auraient du la condamner ne serait-ce que symboliquement. On le fait avec la Russie de Poutine, il n’y a pas de raison de ne pas agir de la sorte avec la Chine de Xi Jinping. Dans l’intérêt de tout le monde.