C’est un petit constat qui n’est plus étonnant pour personne. Durant le confinement, et même après, les services que l’on nous vend comme « publics » ont failli. En ce qui concerne la SNCF, si les déplacements étaient limités pendant le confinement, le service de déconfinement n’est pas satisfaisant. Un tiers seulement des trains a été remis en circulation, les passagers se retrouvent les uns à côté des autres malgré la nécessité de respecter les gestes barrière, des départs sont annulés sans préavis, ni par mail ni par sms, contraignant les usagers à acheter un nouveau billet, plus cher dans la plupart des cas. Un autre service, plus important pour les professionnels, a montré ses limites : La Poste, une fois de plus décevante – mais qui s’en étonnera ?
emplois publics
Les hôpitaux français emploient presque 34% de personnes n’ayant aucune tâche médicale
C’est même 54% de plus que les établissements allemands, équivalent temps plein. Pour un groupe comme l’APHP, cela représenterait 1,54 mds €, ou une source d’économie d’un demi-milliard d’euro environ si l’on en revenait au taux observé en Allemagne.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié dans le quotidien l’Opinion du 31 octobre. Lire.
Oui, les fonctionnaires de l’Assemblée nationale ont des salaires mirobolants !
Après la publication de notre étude sur les privilèges choquants des fonctionnaires de l’Assemblée nationale, Europe 1, le 07/06, puis Le Parisien du 25/06, avaient également mené leur propre enquête sur nos révélations. Ils concluaient tous deux sur des chiffres comparables aux nôtres quant aux salaires (primes incluses) des agents de la Chambre basse. Deux autres rapports ont été commandés cet été, mais cette fois en interne de l’Assemblée nationale. L’un devait proposer une réforme ambitieuse pour supprimer ces avantages mirobolants, et l’autre, le rapport Vigier, fournir des éclaircissements sur les mêmes zones d’ombre que nous n’avions pu pénétrer. Le poids des syndicats de fonctionnaires a eu raison du premier, qui a été enterré. Le second est incomplet, l’institution ayant délibérément fait de l’obstruction. Pourtant, ces deux rapports « officiels » reprenaient, ou complétaient, notre étude et appelaient à davantage de transparence ! Et puis, l’accalmie. Plus rien sur ce sujet dans les medias… jusqu’au 27 septembre. Le 27 septembre 2018, Challenges publie un article dans lequel un journaliste déclare avoir enquêté au Palais Bourbon auprès de deux députés, dont les noms ne sont pas révélés, pour découvrir la vérité sur les fonctionnaires de l’Assemblée. Le récit est édifiant et les résultats confirment nos travaux.
Police et gendarmerie : + 25 % d’augmentation du coût moyen/emploi (2006-2016)
Absence de contrôle, coûts élevés, temps de travail en dessous de la moyenne
La police et la gendarmerie bénéficient d’une image très positive en France, surtout depuis la multiplication des attentats terroristes sur notre territoire. Néanmoins, les gaspillages d’argent public et les dérives typiques de la fonction publique française sont aussi présents comme le montre la Note de la Cour des comptes ignorée par la plupart des médias.
Lorsque l’IREF a publié son Etude sur les privilèges des fonctionnaires parlementaires, certains à l’Assemblée ont soutenu qu’il s’agissait de mensonges et de chiffres faux. Pour couper court aux critiques, nous nous sommes procuré et avons mis en ligne le rapport interne de l’Assemblée qui confirme la grande majorité de nos chiffres. Notre appel à la transparence et à la publication des vrais comptes de l’Assemblée vient d’être renforcé par ce nouveau rapport (voir le doc pdf). Enregistré à l’Assemblée nationale le 13 juin dernier, établi par le député Joël Giraud, rapporteur général et le député Philippe Vigier, rapporteur spécial, il en dit long sur les pratiques de l’administration parlementaire et pose encore plus de questions sur ce qui se passe dans ce monde clos. Car, même lorsqu’un député mandaté par la commission des finances de l’Assemblée nationale – ayant pouvoir de contrôle sur pièces et sur place – veut connaître la vérité sur l’administration parlementaire, on lui refuse les documents qu’il demande ou on lui fournit des pièces qui n’ont rien à voir avec ce qu’il voulait obtenir pour réaliser son rapport ! Edifiant !
Le Rapport interne qui révèle (presque) tout sur l’Assemblée nationale
Après son Etude publiée il y a quelques jours, l’IREF avait promis de revenir sur le monde secret de l’administration de l’Assemblée nationale. Or, la meilleure façon d’en parler est la transparence et la publication d’une partie des sources. Si l’Assemblée ne le fait pas, nous le faisons. Car les contribuables ont le droit de savoir.
Moins de 72 heures ! Il aura fallu moins de 72 heures et quelques dizaines de lignes au journaliste de L’Express qui « couvre » l’Assemblée pour vérifier tous les documents, chiffres, statistiques et comparaisons internationales des 36 pages de l’Etude de l’IREF consacrée aux fonctionnaires qui y travaillent. Le Point en parle le 5 juin sur son site, le journaliste de l’Express réagit le 8 juin en contestant nos chiffres.
L’éditorial politique (7 juin) d’Alba Ventura sur RTL est consacré à l’étude de l’IREF sur les fonctionnaires de l’AN. Ecoutez.
Cette étude a été réalisée avec difficulté eu égard au peu d’informations délivrées par l’Assemblée Nationale et ses agents, notamment sur l’association AGRAN qui gère ses restaurants. Nous déplorons ce manque de transparence, suspect en soi, et nous accueillerons avec plaisir toutes informations qui viendraient compléter ou corriger ces données.