Faire en sorte que davantage de gens puissent mieux gagner leur vie, c’est le souhait de tout économiste. Certains pensent que ce noble objectif peut facilement être atteint en instaurant et/ou en augmentant le salaire minimum. Dans une logique keynésienne, des salaires plus élevés stimulent alors la demande pour les entreprises, et la boucle est bouclée. Pourtant, la « solution miracle » est loin d’être aussi convaincante, comme tend à le montrer assez clairement une étude toute récente publiée par le National Bureau of Economic Research sur l’expérience célèbre d’augmentation du salaire minimum dans la ville de Seattle.
emplois privés
L’Etude de l’IREF sur les privatisations à réaliser en France est présentée par le quotidien Les Echos dans son édition du 23 juin. Lire.
Sous F. Hollande, l’emploi public a augmenté presque 2 fois plus vite que l’emploi privé
Alors que la France est déjà le pays qui emploie le plus d’agents publics en Europe, les recrutements ne tarissent pas. Ainsi du début du troisième trimestre 2012 jusqu’à la fin du premier trimestre 2017 (le quinquennat de F. Hollande), l’INSEE estime que 171 300 emplois publics ont été créés soit une augmentation de 3,04% de l’emploi public, contre 342 300 privés (+ 1,82% de l’emploi privé).
GM&S Industry : Violences, capitalisme de connivence et calculs pré-électoraux
Les événements de ces dernières semaines autour de GM&S Industry sont représentatifs des blocages dont souffre l’économie française : violences sociales, implication du gouvernement proche d’un capitalisme de connivence, calculs pré-électoraux, préservation à tout prix de l’emploi sur place et méconnaissance de ce qu’est une entreprise et de ce qu’est le marché du travail.
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 22 mars.
L’économie britannique emploie 10 millions d’emplois marchands de plus que l’économie française !
L’économie française repose donc sur à peine 16 millions de personnes créatrices d’activité marchande, soit un quart de la population totale, preuve que la France n’a pas réalisé les réformes nécessaires.
Quand les problèmes de logement favorisent le chômage
L’Etude de l’IREF consacrée à la relation entre le Logement et le chômage est présentée (16 février) en exclusivité dans Le Figaro Economie . Lire.
Comment faire baisser le taux de chômage des jeunes ?
Le taux de chômage est reparti en légère hausse au 3e trimestre à 10%. Les jeunes sont les principales victimes de cette hausse. Le taux des 15-24 ans grimpe à 25,1% (+1,2 point) et se rapproche de son record enregistré fin 2012 (25,4%).
La France a fait le choix de longue date de préférer le subventionnement de l’emploi et le traitement social du chômage à la libéralisation du marché du travail. Or, le traitement social du chômage conduit à enfermer les demandeurs d’emploi et les entreprises dans la tutelle étatique, dénature le prix du travail dans le secteur privé et entraîne des effets d’aubaine. Le coût exorbitant des dispositifs d’aide au retour à l’emploi (10,5 Mds € selon un rapport de la Cour des comptes) entretient le gaspillage de l’argent public sans s’attaquer aux causes réelles du chômage. Il est temps de mettre fin à ces mesures archaïques socialistes et de comprendre qu’une reprise massive de l’emploi ne peut être conditionnée par de tels dispositifs. C’est bien la compétitivité économique des entreprises et une forte productivité du travail de la main d’œuvre qui peuvent entraîner la reprise de l’emploi, certainement pas de telles rustines étatiques.
La peur de la machine qui remplacerait le travail de l’homme est de nouveau à la mode. Elle sert d’ailleurs de prétexte à l‘Etat pour distribuer des subventions, et aussi à de nombreuses organisations semi-privées ou privées qui peuvent surfer sur cette peur en vendant leurs « connaissances » sur le sujet. Mais faut-il vraiment craindre l’invasion des robots ? Si l’on regarde l’histoire récente, plus les technologies se sont développées, plus le nombre d’emplois a augmenté.