Que se passerait-il si l’on organisait au Grand Palais une expo consacrée à l’art nazi avec une boutique qui proposerait des marque-pages avec la tête de Goebbels, des mugs avec celle d’Hitler souriant ou des stylos sur lesquels on apercevrait Himmler ? Ce serait inconcevable et cela provoquerait, à juste titre, des protestations de toutes parts. Par contre, l’art totalitaire communiste, pourtant identique à l’art nazi, bénéficie d’une sorte d’immunité idéologique.
Éducation
Aux Éditions du Toucan : (L’Artilleur, 2019)
Le philosophe britannique vient d’être « viré » de la Commission Building Better, Building Beautiful créée par le gouvernement de son pays, chargée de trouver et de promouvoir un nouveau style (design) pour la construction de maisons et de quartiers neuf. C’est une revue de gauche (New Statesman) qui l’a « attaqué », ce qui n’est pas vraiment étonnant. Scruton a le terrible défaut de ne pas être de gauche, pire, il est conservateur. Il a osé critiquer l’utilisation abusive du concept d’islamophobie et le fait que les Chinois vivent dans une société de plus en plus surveillée par l’Etat et le parti. Mais son plus grand tort est d’avoir dépeint et raillé les intellectuels de gauche, leurs engagements en faveur des pires régimes, ainsi que leurs théories stupides. C’est le but de cet essai qui vient d’être traduit en français et qui, forcément, n’a pas vraiment fait la Une des médias.
Amazon fait partie de ces sociétés dont, à l’instar des autres fameux GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), mais aussi des NATU (Netflix, AirBnB, Tesla et Uber) et des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiomi), on aime dire le plus grand mal.
Philippe Jamet, directeur général de l’institut Mines-Télécom, livre dans son petit livre une analyse critique et décapante de l’Education nationale.
Nous vous proposons ci-après la lecture d’un article publié sur notre site anglais et traduit librement, mais fidèlement dans l’expression, par nos soins. L’auteur de cet article, le chercheur italien Léonardo Baggiani, montre avec quelle prudence il faut prendre les résultats des études et expériences en sciences sociales. L’économie apparaît ainsi plus que jamais comme une science qui a besoin d’avancer par essais et erreurs dans la réalité de l’action humaine plus qu’en laboratoire. Ce qui relativise aussi toutes les études d’impact qui précèdent désormais tous les projets de lois.
Un rapport parlementaire rendu public fin septembre et plusieurs déclarations du ministre Jean-Michel Blanquer ont provoqué pas mal d’agitation à l’Education nationale et suscité beaucoup de réactions dans les médias. Il s’agit de plusieurs pistes et propositions afin de mettre en place une évaluation des élèves, des enseignants et des établissements. A première vue, l’idée semble très séduisante dans un pays où l’on ne cesse de recenser les défauts de l’Education nationale. Sauf que derrière les bonnes intentions se cachent souvent les mauvaises solutions. Il existe déjà une évaluation régulière de notre système éducatif fait par des organismes internationaux dont le célèbre test Pisa.
Il ne reste plus rien du Magazine littéraire qui proposait d’excellents numéros thématiques autour des sujets littéraires les plus variés et les plus intéressants.
On ressentait une vraie incitation à la lecture en feuilletant ses pages et en (re)découvrant des auteurs français ou étrangers dont les livres méritaient d’être lus ou relus.
L’autonomie des écoles, un levier contre l’échec scolaire
L’article de Jean-Philippe Delsol sur l’autonomie des écoles est publié (2 août) par le quotidien Les Echos . Lire.
Et si l’on s’inspirait de la Suisse pour réformer l’enseignement professionnel ?
Le gouvernement veut réformer l’enseignement professionnel. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, a présenté son projet le 28 mai 2018. Que contient-il ?
Madame le Ministre,
J’ai été extrêmement surpris par vos récents propos et particulièrement par vos annonces concernant les « fake news » ou les « fausses nouvelles ». Vous affirmez que certains Français seraient «hautement réactionnaires» et que l’audiovisuel public devrait «changer les mentalités sur le terrain».