Elle était suspendue comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des parents qui travaillent. La fermeture des écoles que vient d’annoncer Emmanuel Macron force ceux qui ne peuvent…
Education nationale
Le menu unique végétarien dans les cantines ou la dictature écologique dans les écoles
Dans les écoles publiques, les parents paient la cantine pour que leurs enfants aient un repas complet, mais c’est le maire qui décide de la composition dudit repas. C’est du…
Alors que le taux de chômage des jeunes s’établit à 22,1% et est encore aggravé par la crise sanitaire, une solution semble exister : encourager l’apprentissage.
Mais pour rendre le dispositif plus efficace, il faudrait vraiment laisser la main aux entreprises.
Pas de confinement pour les grévistes de l’éducation nationale
Une intersyndicale ainsi que plusieurs fédérations d’enseignants ont appelé à la grève et à une mobilisation ce mardi. Le moment est très mal choisi pour faire grève sachant que l’école…
Libérer l’université française pour la rendre plus compétitive
• Le classement mondial des universités QS révèle que les meilleures sont américaines et britanniques. La France s’y trouve à la 11e place (et 5e en Europe).
• Le taux de diplômés par pays ainsi que le classement des meilleures universités sont liés à la part du privé dans l’enseignement supérieur. Plus le privé est important, plus le taux de diplômés et le nombre de bonnes universités sont élevés.
• Les modèles anglo-saxons sont victimes de clichés injustifiés, notamment sur le sort des étudiants. Les chiffres le montrent.
L’IREF propose :
• de réformer le baccalauréat afin d’en faire un véritable examen de présélection préalable à celui d’entrée à l’université.
• de transformer le système monopolistique universitaire français public et faussement gratuit, en un système concurrentiel et privé. Chaque université devra être autonome dans son fonctionnement, dans ses critères de sélection et d’octroi des diplômes.
• de libéraliser l’enseignement supérieur afin de permettre la création de nouvelles universités et de nouveaux diplômes. Cela implique également de dé-fonctionnariser le statut de professeur d’université.
• de faciliter l’octroi de prêts garantis par l’Etat, d’encourager les partenariats entre les entreprises et les universités, et de favoriser l’emploi pour les étudiants. L’Etat aurait un rôle de régulateur des programmes, et pourrait se concentrer sur le versement de bourses.
Les classements internationaux des meilleures universités démontrent que la France est à la traîne. Seules cinq universités et grandes écoles françaises sont présentes dans le top 200 du classement QS, contre 12 en Allemagne, 26 au Royaume-Uni et 45 aux Etats-Unis. Ces deux derniers pays possèdent des modèles qui font la part belle au secteur privé, avec des résultats très satisfaisants. Permettre la libre concurrence dans l’université française, la rendre payante, tout en facilitant l’octroi de prêts ou de jobs étudiants serait bénéfique pour l’ensemble de la communauté universitaire. La qualité des cours délivrés et de la recherche n’en serait qu’augmentée.
Pour le deuxième confinement qui a débuté fin octobre, l’Etat a décidé de fermer les universités et les établissements d’enseignement supérieur. Ainsi, les cours ne se font désormais plus en « présentiel » mais obligatoirement en « distanciel ». Deux néologismes un peu prétentieux pour dire plus simplement que les étudiants doivent suivre leurs cours en ligne par vidéoconférences, et non plus en salles. Mais ce système est critiquable en de nombreux points car il ne permet pas de former suffisamment les futurs diplômés au monde du travail.
Le gouvernement a soumis au Parlement un projet de loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur. Le Sénat l’a voté en dernière lecture fin octobre et le texte doit venir en commission mixte, pour adoption définitive, ce 9 novembre.
Philippe Jamet, directeur général de l’institut Mines-Télécom, livre dans son petit livre une analyse critique et décapante de l’Education nationale.
Un rapport parlementaire rendu public fin septembre et plusieurs déclarations du ministre Jean-Michel Blanquer ont provoqué pas mal d’agitation à l’Education nationale et suscité beaucoup de réactions dans les médias. Il s’agit de plusieurs pistes et propositions afin de mettre en place une évaluation des élèves, des enseignants et des établissements. A première vue, l’idée semble très séduisante dans un pays où l’on ne cesse de recenser les défauts de l’Education nationale. Sauf que derrière les bonnes intentions se cachent souvent les mauvaises solutions. Il existe déjà une évaluation régulière de notre système éducatif fait par des organismes internationaux dont le célèbre test Pisa.
L’autonomie des écoles, un levier contre l’échec scolaire
L’article de Jean-Philippe Delsol sur l’autonomie des écoles est publié (2 août) par le quotidien Les Echos . Lire.