A la suite de notre article, publié le 17 février dernier, dans le quotidien l’Opinion, la Cour des Comptes a réagi, dans le cadre de son droit de réponse, en remettant en cause certaines de nos conclusions et de nos propositions.
EDF
Transition énergétique : les énergies renouvelables représentent-elles réellement l’avenir de l’énergie en France ?
Le Sénat vient d’adopter, le mardi 3 mars, le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Le projet avait pour but initial de réduire la consommation énergétique finale de 20 % avant 2030, et de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 % à 50 % avant 2025, enfin, de plafonner la puissance actuelle du parc nucléaire français à 63,2 gigawatt. Les sénateurs ont supprimé l’objectif de réduction de la consommation énergétique avant 2030, ainsi que l’échéance de 2025 ; sans manquer de conserver l’objectif de réduction de la part du nucléaire, tout en relevant le plafonnement à 64,85 gigawatts, afin de permettre la mise en service de l’EPR (réacteur pressurisé européen) à Flamanville en Basse-Normandie.
« Je ne sais pas exactement ce que la Cour des Comptes a écrit à propos d’EDF, nous écrit un fidèle lecteur, mais je pense qu’elle n’a pas relevé l’excès de l’ensemble des taxes diverses, qui s’ajoutent au total HT de l’abonnement et de la consommation sur ma facture ».
Comme tous les ans au mois de février, le Rapport de la Cour des Comptes dénonce plusieurs dérives dans les dépenses publiques. Certaines d’entre elles avaient déjà été pointées dans le passé.
Des peines d’emprisonnement de 2 mois à 18 mois avec sursis, des amendes de 4.000 à 75.000 euros…
Le 1er octobre dernier, la CGT, l’Humanité, le Parti communiste ont été lourdement condamnés par le tribunal correctionnel de Paris. Douze condamnations ont été prononcées dans les rangs communistes et syndicaux pour malversations, abus de confiance, recel, emplois fictifs, et détournements de plusieurs millions d’euros. La liste est aussi longue que pour un procès de la mafia.
L’article de Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, est repris par Le Figaro Magazine ( 24 octobre) dans :
L’électricité coûtera 5 % plus cher. EDF, « service public à la française », n’a cure des consommateurs. La hausse de ses tarifs n’a d’autre raison que de maintenir les privilèges de ses agents, en matière de retraite notamment.
Des négociations sont en cours pour sauver les retraites complémentaires des salariés du privé, ARRCO et AGIRC. Mais qui sont les négociateurs ? Certains n’ont jamais été salariés d’une entreprise privée…
La Cour des Comptes a dénoncé certains des privilèges dont bénéficient les salariés d’EDF, grâce à la générosité de l’Etat actionnaire principal et en dépit de son endettement considérable. Mais elle a passé sous silence d’autres anomalies, concernant par exemple l’accumulation de taxes payées par les usagers et le régime des retraites.
La mondialisation n’est vue que comme l’émergence d’une concurrence dangereuse. Faux : elle est l’occasion d’élargir les débouchés dans des pays relativement épargnés par la crise. La preuve en est apportée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF : les entreprises françaises qui réussissent sont celles qui ne visent pas la France ou l’Europe, mais le reste du monde.