Très prompts lorsqu’il s’agit de s’en prendre au président américain, de nombreux journalistes et analystes semblent apprécier les annonces faites par Trump concernant plusieurs mesures protectionnistes et tarifaires sur l’acier. Au moment où les nouvelles économiques venant d’Amérique sont extrêmement positives car les demandes d’allocations chômage sont tombées à 220 500 en moyenne par mois, ce qui constitue le plus bas niveau depuis 1969, les commandes dans le secteur manufacturier atteignent leur niveau de 2004 et le taux d’emploi dans ce secteur est passé de 54.2 % à 59.7 % en seulement quatre mois, Trump brandit la menace d’une guerre commerciale avec la Chine. Il a affirmé qu’il imposerait des tarifs douaniers de 25% sur l’acier importé et de 10% sur l’aluminium.
Donald Trump
Politiquement incorrectes, les réformes de Trump sont un succès pour l’économie américaine
L’article de Nicolas Lecaussin sur les réformes mises en place par le président Trump est publié (9 janvier) sur le site du Figaro . Lire.
Dans un éditorial publié en 2016, avant le changement à la Maison Blanche, l’économiste Paul Krugman, prix Nobel, écrivait : « Si Trump est élu, l’économie américaine va s’écrouler et les marchés financiers ne vont jamais s’en remettre ». Un an après sa prise réelle de fonction, le président Trump est à la tête d’un pays en plein boom économique, avec un Dow Jones qui a battu tous les records. Il est provocateur, imprévisible, irascible. Il ne peut pas s’empêcher de tweeter tout et n’importe quoi mais si l’on regarde les faits et uniquement les faits accomplis, il faut reconnaître qu’il est difficile de trouver dans l’histoire récente américaine un président ayant réalisé autant de choses. Même Reagan a eu besoin de trois ans pour faire passer sa réforme fiscale ! Trump l’a fait en quelques mois.
Les réformes fiscales de Donald Trump pourraient utilement servir de modèle à l’Europe et à la France en particulier. La baisse de l’impôt sur les entreprises et sur les particuliers est évidemment très favorable à la liberté et donc à l’activité et au redéploiement de l’économie. Néanmoins, ces réformes ne sont peut-être pas aussi importantes car elles ont aussi leur coté négatif.
Obnubilés par la mode idéologique de l’ « anti-trumpisme », de nombreux journalistes et correspondants ont relayé la fausse information (fake news) de la chaîne ABC sur la possible mise en cause du président Trump par son ancien conseiller à la sécurité et ont fait semblant de ne pas remarquer le vote du Sénat en faveur de la réforme fiscale. Par la suite, le journaliste d’ABC a été mis à pied (il rejoint d’ailleurs plusieurs autres journalistes pour « fausses informations », y compris certains ayant appartenu à CNN dont un ancien prix Pullitzer…) et il semblerait d’ailleurs que l’enquête s’oriente de plus en plus vers Hillary Clinton…
Quelle coïncidence ! Alors que l’on célèbre le centenaire du « putsch communiste d’octobre », les émissions et débats autour de la présidence de Donald Trump ressemblent aux procès staliniens. Tous juges et accusateurs. Difficile dans ces conditions de se faire une idée neutre de ce qui s’est passé depuis … 9 mois (élu en novembre, le président américain ne prend ses fonctions qu’en janvier). Il ne s’agit pas de défendre un personnage complètement atypique, provocateur et imprévisible mais il mérite au moins une analyse impartiale. Par contraste, chez les mêmes inquisiteurs, le président Macron bénéficie d’une aura qui frise le grotesque. Puis, souvenons-nous, il fut un temps où Carter n’était qu’un « mangeur de cacahuètes » et Reagan un « demeuré » et un « cow-boy de série B ».
Réformes fiscales de Macron et Trump : des ambitions bien différentes …
Alors que Donald Trump est sur le point d’opérer une véritable révolution fiscale outre-Atlantique par le biais de son « Tax Cuts and Jobs Act », Emmanuel Macron peine grandement à opérer les réformes fiscales nécessaires en France.
On peut critiquer le président américain Donald Trump à bien des égards. On peut en revanche difficilement lui reprocher de tenter de faire ce qu’il avait promis en matière de « choc de simplification », comme on dirait de ce côté-ci de l’Atlantique. Durant sa campagne, il avait indiqué que 70 % des réglementations étaient inutiles. M. Trump tente désormais de rationaliser le cadre réglementaire de la bureaucratie de l’État américain ainsi que de certains secteurs de l’économie.
Indignation générale lors de l’annonce faite par Trump à propos du retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris. Condamnation unanime, aucune voix discordante dans les grands médias et même sur les réseaux sociaux (sauf certains milieux libéraux). Ce qui démontre déjà que, malgré la « toile », de nombreux sujets sont de véritables tabous. De toute façon, Trump est, depuis, son élection, et quelles que soient ses décisions, la cible prioritaire des bien-pensants et autres fidèles du politiquement correct. Pourtant, une simple et rapide analyse des faits montre que Trump a des raisons d’abandonner ces accords, raisons qu’on ne peut pas balayer d’un revers de main médiatique.
Réforme fiscale de Donald Trump : la France devrait s’en inspirer !
La grande réforme fiscale de Donald Trump, qui prévoit « les plus importantes baisses d’impôts à destination des entreprises et des ménages de l’histoire des Etats-Unis », a pour objectifs de doper la croissance, créer des millions d’emplois et simplifier le code des impôts. Notre prochain Président ferait bien de s’en inspirer rapidement pour relancer l’économie française…