Il est frappant de voir un si grand nombre de zélateurs du libre-échange surgir en France un peu comme les champignons après la pluie. Cela fait des années que nous plaidons pour la mondialisation et la liberté totale du commerce et nous n’avions jamais remarqué un tel nombre de « supporters ». S’agit-il de vraies convictions ou bien de réactions instinctives et systématiques contre une idée économique ou politique défendue par le président américain ? Si Trump veut plus de protectionnisme, alors tout le monde ne peut être qu’au service du libre-échange. Dans les faits, en regardant les textes, les « improvisés » protecteurs de la liberté du commerce risquent d’être déçus. Le traité qu’il vient de signer avec le Mexique et le Canada montre que s’il n’est pas un grand adepte du libre-échange total, il n’est pas non plus un protectionniste. Loin de là.
Donald Trump
Sale temps pour la gauche en général et la gauche américaine en particulier. Après une campagne ignoble contre la nomination du juge Kavanaugh (voir par ailleurs), la voici confrontée aux défis des élections de midterm qu’elle souhaitait transformer en un référendum contre le président Trump, qui est d’ailleurs à 50 % de popularité. Même si, historiquement, ces élections sont habituellement mauvaises pour l’administration au pouvoir, ils ne sont pas nombreux ceux qui parient encore sur un raz de marée démocrate.
Nicolas Lecaussin est l’invité (16/09) de Philippe Vandel sur Europe 1 pour commenter les très bons résultats de l’économie américaine et les réformes mises en place par le président Trump.…
L’analyse de Nicolas Lecaussin sur l’obsession anti-Trump est publiée (8 septembre) sur le site de Figarovox . Lire.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par Le Figaro du 1er août.
Il y a seulement quelques jours, lors des manifestations organisées par les syndicats de fonctionnaires, les analystes se posaient la question de l’efficacité de notre fonction publique. Le président américain vient de leur donner une sérieuse piste de réflexion. Le 25 mai dernier, il a signé trois décrets qui donnent la possibilité à l’administration fédérale de licencier très facilement les fonctionnaires qui ne sont pas performants. L’un des ordres exécutifs a pour but de faciliter la tâche des agences qui licencient des employés peu performants et rend encore plus difficile pour ces employés la dissimulation des informations défavorables les concernant lorsqu’ils cherchent à être réembauchés dans une autre agence. L’ordre exécutif raccourcit aussi le délai pour les plans d’amélioration du rendement (PEP). En fonction de l’agence, une période PEP peut durer entre 60 et 120 jours, mais le décret raccourcit cette période à 30 jours pour tous les fonctionnaires de l’administration.
L’économie américaine a créé 313 000 emplois en février. Les chiffres de la masse salariale ont été révisés à la hausse, + 54 000 en décembre et en janvier, portant le total de créations d’emplois des trois derniers mois à 727 000. Le taux de chômage est demeuré inchangé à 4,1% du fait d’une augmentation sensible de la population active, (+ 806 000), mais le taux d’emploi atteint 63% de cette population active : l’augmentation la plus importante depuis 1983.
Très prompts lorsqu’il s’agit de s’en prendre au président américain, de nombreux journalistes et analystes semblent apprécier les annonces faites par Trump concernant plusieurs mesures protectionnistes et tarifaires sur l’acier. Au moment où les nouvelles économiques venant d’Amérique sont extrêmement positives car les demandes d’allocations chômage sont tombées à 220 500 en moyenne par mois, ce qui constitue le plus bas niveau depuis 1969, les commandes dans le secteur manufacturier atteignent leur niveau de 2004 et le taux d’emploi dans ce secteur est passé de 54.2 % à 59.7 % en seulement quatre mois, Trump brandit la menace d’une guerre commerciale avec la Chine. Il a affirmé qu’il imposerait des tarifs douaniers de 25% sur l’acier importé et de 10% sur l’aluminium.
Politiquement incorrectes, les réformes de Trump sont un succès pour l’économie américaine
L’article de Nicolas Lecaussin sur les réformes mises en place par le président Trump est publié (9 janvier) sur le site du Figaro . Lire.
Dans un éditorial publié en 2016, avant le changement à la Maison Blanche, l’économiste Paul Krugman, prix Nobel, écrivait : « Si Trump est élu, l’économie américaine va s’écrouler et les marchés financiers ne vont jamais s’en remettre ». Un an après sa prise réelle de fonction, le président Trump est à la tête d’un pays en plein boom économique, avec un Dow Jones qui a battu tous les records. Il est provocateur, imprévisible, irascible. Il ne peut pas s’empêcher de tweeter tout et n’importe quoi mais si l’on regarde les faits et uniquement les faits accomplis, il faut reconnaître qu’il est difficile de trouver dans l’histoire récente américaine un président ayant réalisé autant de choses. Même Reagan a eu besoin de trois ans pour faire passer sa réforme fiscale ! Trump l’a fait en quelques mois.