Il en va de l’art contemporain, comme de bien d’autres sujets – réchauffement climatique, immigration, PMA et GPA, etc. –, ne pas adhérer à la doxa officielle vous range d’emblée dans la catégorie des ignares, des ringards, des réacs, voire des fachos ou des fous.
Il faut aujourd’hui un peu de courage pour dire ouvertement que vous n’appréciez pas Jeff Koons, que vous trouvez inepte le veau dans le formol de Damien Hirst, choquant le « Piss Christ » d’Andres Serrano, obscène le « Tree » de Paul McCarthy, ou vaine la « Fontaine » de Marcel Duchamps. Benjamin Olivennes, malgré son jeune âge (31 ans), fait donc preuve d’un certain courage, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de lucidité, quand il qualifie l’art contemporain d’escroquerie.