Monsieur le Président, vous avez tout à fait raison lorsque vous déclarez pendant la conférence de presse que « Pour revenir à l’équilibre budgétaire, il faudra se tourner essentiellement vers la baisse des dépenses plutôt que vers des hausses d’impôts ». Et aussi lorsque vous posez la question : « Est-ce qu’on vit mieux avec 57 % (de PIB) de dépenses publiques alors que c’était 52 % il y a cinq ans ? ». Ce sont des paroles de bon sens que l’IREF approuve totalement. Voici nos propositions pour changer cette situation.
croissance économique
La frénésie fiscale qui s’empare de nos dirigeants n’a pas seulement pour effet de stopper la croissance. Elle attaque les bases mêmes de la société, en détruisant l’esprit d’initiative et de responsabilité. Vibrant plaidoyer de Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF. Il indique la seule réaction possible : travailler à la réduction de l’Etat Providence.
Le grand soir fiscal arrive. Le Président Hollande a décrété le retour à la croissance dans deux ans. Pour atteindre son objectif, au demeurant souhaitable a minima, de revenir en 2013 à un déficit budgétaire inférieur à 3%, il escompte une croissance l’an prochain de 0,8% et il a annoncé 10 milliards d’économies et 20 milliards d’impôt nouveaux.
Les statistiques sont formelles : la croissance se poursuit dans les pays qui ont renoncé à accroître les dépenses publiques. Jacob Arfwedson, chercheur de l’IREF, résume un rapport récent de Johnny Munkhammar, ancien membre du Parlement suédois et auteur de » The End of Stimulus Policy » (American Enterprise Institute).
Serions-nous entrés dans une ère de glaciation économique ? Les agressions et oppressions fiscales qui se multiplient en France créent un climat d’incertitude et de découragement des acteurs de la vie économique. Inventaire de ces mesures.
Les dernières prévisions de croissance faites par la Banque Mondiale viennent de tomber. Et elles ne sont pas réjouissantes pour la zone euro : moins de 1 % en 2013…
La source budgétaire se tarissant, il va falloir au gouvernement trouver de nouveaux moyens de financer l’investissement public, estimé si nécessaire à la croissance (à voir !). Une bonne adresse : la finance privée. Lucas Léger, chercheur à l’IREF, explique quelques-unes des innovations proposées par les vilains financiers.
Après un effort pour réduire les dépenses publiques, le gouvernement de la Lituanie face à la crise a voulu augmenter les impôts en 2008. La croissance a été stoppée et les recettes fiscales ont diminué de moitié. Austérité ne signifie pas fiscalité.
L’IREF anime une équipe de chercheurs en Europe et ailleurs dans le monde avec lesquels il développe un programme actif d’études dont l’objet est généralement lié aux problèmes économiques et fiscaux auxquels l’actualité nous confronte. Ces études sont, pour la plupart d’entre elles, publiées en anglais. Nous en donnons ici un bref résumé en français et nous invitons nos lecteurs anglophones intéressés par le sujet à s’y rapporter grâce au lien indiqué à la fin de ce résumé.
6. Croissance : six fois plus élevée aux Etats-Unis qu’en France Malgré notre modèle social qui nous protège et qui assure notre bien-être depuis environ 50 ans, l’économie française s’enlise…