Les commentaires dans la presse française sur la politique économique de Margaret Thatcher ne sont pas riches en détail et pour cause : privatisations, mise au pas de l’administration et des syndicats, réduction de la fiscalité. « Ultralibéralisme » : politiquement incorrect ! Les résultats ont été spectaculaires quand on les compare à ceux de la France.
croissance économique
Un tableau rigoureux et saisissant résume les 9 points sur lesquels se creuse l’écart entre la France et l’Allemagne. Tout le monde devrait le lire, et en conclure que la croissance, l’emploi et la compétitivité en Allemagne seraient à la portée des Français s’ils bénéficiaient du même cadre institutionnel et politique.
On connaît tous la célèbre phrase de Mitterrand : « Contre le chômage, nous avons tout essayé » ! Ou bien celle de Pompidou prononcée en 1967 : « Si…
Le gouvernement a renié les promesses de rigueur et de stabilité fiscale qu’il avait faites. La croissance disparaît, mais précisément à cause des mesures qui l’entravent. Des impôts supplémentaires, des mesures contraignantes, là où il faudrait une réduction des dépenses publiques et une libération des entreprises du carcan fiscal, syndical et réglementaire dénoncé par un certain Monsieur Taylor.
Situation monétaire et bancaire de l’Europe en février 2013
Désormais, chaque mois, l’équipe du Professeur Enrico Colombatto (Université de Turin, administrateur de l’IREF et Directeur de la Recherche) publie une lettre d’information en anglais sur la situation monétaire et bancaire en Europe. Résumé de la lettre de février 2013 écrite avec Gordon Kerr et Kevin Dowd.
Les hausses d’impôt ne feront pas baisser le déficit de la France
L’étude de l’IREF montre que, contrairement à ce que soutient le gouvernement, le déficit français ne baissera pas malgré les hausses d’impôt. Au contraire, les rentrées fiscales pourraient être deux fois moins élevées et le déficit continuera à se creuser.
Monsieur le Président, vous avez tout à fait raison lorsque vous déclarez pendant la conférence de presse que « Pour revenir à l’équilibre budgétaire, il faudra se tourner essentiellement vers la baisse des dépenses plutôt que vers des hausses d’impôts”. Et aussi lorsque vous posez la question : « Est-ce qu’on vit mieux avec 57 % (de PIB) de dépenses publiques alors que c’était 52 % il y a cinq ans ? ». Ce sont des paroles de bon sens que l’IREF approuve totalement. Voici nos propositions pour changer cette situation.
La frénésie fiscale qui s’empare de nos dirigeants n’a pas seulement pour effet de stopper la croissance. Elle attaque les bases mêmes de la société, en détruisant l’esprit d’initiative et de responsabilité. Vibrant plaidoyer de Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF. Il indique la seule réaction possible : travailler à la réduction de l’Etat Providence.
Le grand soir fiscal arrive. Le Président Hollande a décrété le retour à la croissance dans deux ans. Pour atteindre son objectif, au demeurant souhaitable a minima, de revenir en 2013 à un déficit budgétaire inférieur à 3%, il escompte une croissance l’an prochain de 0,8% et il a annoncé 10 milliards d’économies et 20 milliards d’impôt nouveaux.
Les statistiques sont formelles : la croissance se poursuit dans les pays qui ont renoncé à accroître les dépenses publiques. Jacob Arfwedson, chercheur de l’IREF, résume un rapport récent de Johnny Munkhammar, ancien membre du Parlement suédois et auteur de ” The End of Stimulus Policy” (American Enterprise Institute).