François Hollande se serait-il converti à la politique de l’offre ? Ou ne pratiquerait-il pas plutôt une forme personnelle de politique économique ? Le professeur Florin Aftalion (ESSEC) dénonce le faux semblant de la conversion du Président, et propose un contraste saisissant avec la « Reaganomics »
croissance économique
La faible reprise transforme la politique monétaire en jeu de hasard
La croissance européenne bégayant et la crainte d’une déflation mettant la BCE sous pression, devraient pousser à adopter une politique monétaire plus souple.
Dans une interview accordée au quotidien, Les Echos du 14 février, le député Hervé Mariton propose 130 Milliards d’euros de baisse des dépenses publiques sur une législature. Néanmoins, le délégué…
L’Etat français veut se mêler de tout. « Semez des fonctionnaires, il pousse des impôts » disait Clémenceau. Le dirigisme, c’est la fiscalité. Mais c’est aussi le désordre économique : la pression des corporations, les emplois perdus, la population moins active, l’assistanat pour les uns et le harcèlement pour les autres. La seule vraie réforme, c’est le retrait de l’Etat.
Pendant ce même laps de temps la France en perd 10.000. Selon les prévisions les plus courantes, la croissance britannique devrait dépasser les 2 % en 2014.
Au troisième trimestre 2013, les Etats-Unis ont connu une croissance économique de 3.2 % et, en rythme annuel, de 2.5 %. C’est la plus forte croissance du PIB depuis les…
Puisque la réforme du « millefeuille » administratif est un sujet d’actualité en France, la publication par l’IREF d’une Etude du Pr. Alexander Fink (Leipzig) devrait retenir l’attention. Les effets bénéfiques de la décentralisation, notamment la moindre pression fiscale et la qualité des services publics, s’apprécient à travers la comparaison du nombre d’heures travaillées dans les diverses collectivités territoriales. Mais attention : la décentralisation n’a pas grand intérêt dans les pays « jacobins » !
Entre 1992 et 2012, l’économie mondiale a augmenté de 70 %, en passant de 32 trillions de dollars à 54 trillions. Et ceci, malgré la crise et grâce à la mondialisation, qui enrichit les pays.
Voilà un syllogisme : la croissance reprend aux Etats Unis ; or les Etats Unis ont pratiqué une relance à grands coups de déficits budgétaires, donc ce sont les dépenses publiques qui feraient la reprise… Oui, mais il faut le dire : c’est dans les secteurs qui n’ont pas bénéficié de la manne fédérale que les créations d’entreprises et d’emplois ont explosé ; de même que dans les Etats qui ont réduit les dépenses publiques (tels certains pays d’Europe). Cherchez l’erreur !
Il y a un peu plus de 30 ans, George Gilder publiait un ouvrage intitulé : Richesse et Pauvreté, livre devenu un best-seller mondial. L’auteur, chercheur, économiste et investisseur, montrait que l’interventionnisme de l’Etat ne peut – réduire la pauvreté, et que, seule, la croissance économique et le développement peuvent le faire.