En France, c’est dans la région du Languedoc-Roussillon que se trouve le taux de chômage le plus élevé : 14 %, contre 10.5 % pour le niveau national. Aux Etats-Unis,…
croissance économique
Dans son ouvrage, « Le capital au XXIème siècle », aussi imposant que sa précédente somme sur « Les hauts revenus en France au XXème siècle », Thomas Piketty amasse de très nombreuses données sur l’évolution des patrimoines dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis. Ces informations permettent de mieux connaître le rapport de nos sociétés au capital et la distance entre les plus riches et les plus pauvres. Sauf que l’auteur en fait un usage trompeur, dénaturé à la manière du matérialisme scientifique du XIXème siècle.
A la façon des auteurs marxistes, il élève son discours à la prétention d’une démonstration scientifique. Il ne veut pas seulement convaincre, il veut asséner une vérité, la sienne, dont les formules mathématiques qu’il présente seraient la raison. Certes, il indique « qu’il faut se méfier de tout déterminisme économique en cette matière » (page 47), mais il utilise l’économétrie pour annoncer la répartition des richesses attendue au XXIème siècle comme s’il n’avait guère de risques, voire aucun, de se tromper. Et ce tableau considère que l’écart entre riches et pauvres tendra à s’élargir inéluctablement, quand bien même il reconnaît que ce fut l’inverse au XXème siècle. Il poursuit les courbes comme Malthus au XVIIIème siècle ou le Club de Rome dans les années 1970 le faisaient pour prédire que le monde entier allait mourir de faim ! Il conteste la courbe en cloche des inégalités de Kutznets pour tracer d’autres lignes qui méconnaissent l’humain. Il note que « Marx a totalement négligé la possibilité d’un progrès technique et d’une croissance continue de la productivité » (page 28) dans sa théorie d’une accumulation infinie du capital jusqu’à provoquer la mort du capitalisme, mais il reproduit autrement une théorie de la croissance sans fin des patrimoines.
En synthèse :
– Thomas Piketty propose des courbes statistiques comme Malthus au XVIIIe siècle ou le Club de Rome dans les années 1970
– La théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits
– Il y a d’abord une confusion entre capital (productif, financier, immobilier) et patrimoine cessible
– Thomas Piketty soutient que, pendant les 20 siècles passés, le taux de rendement du patrimoine se serait situé à 4 points au-dessus de la croissance
– Or, il faut déjà savoir comment il a pu obtenir des données sur 2 000 ans ?? C’est absolument impossible
– Par ailleurs, contrairement à ce qu’il soutient, en moyenne, le rendement nominal du patrimoine net des ménages ne peut pas être supérieur au taux de croissance économique
– Si les calculs de Piketty étaient justes, les 1 % des plus riches devraient posséder toutes les richesses disponibles d’ici 2016 !
– Les calculs de Piketty sont faux car il méconnait la réalité : l’économie n’est pas figée, le capital est épargné, réinvesti ou même dilapidé ; la mobilité sociale est extrêmement importante et les inégalités ne sont pas rigides
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Le nouveau Premier ministre italien, Matteo Renzi, n’a pas tardé à annoncer un vaste programme de réformes au sein desquelles figure celle du marché du travail, intitulée en anglais : « Jobs Act ». Le taux de chômage en Italie n’est pas beaucoup plus élevé que celui que subit la France : de 12.7 % en Italie contre 10.5 % en France ; mais ce sont les jeunes, de 16 à 25 ans, qui sont les plus touchés, avec un taux qui dépasse les 40 %.
Economie Matin reprend dans son édition du 10 mars les chiffres de l’IREF concernant les créations d’emplois aux Etats-Unis par rapport à la situation de l’emploi en France. Lire l’article.
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