Utilisé comme critique ou comme compliment, le terme «libéral» revient sans cesse lorsqu’il s’agit de parler du nouveau gouvernement Valls 2.
Pourtant, pour Jacques Garello, administrateur de l’IREF, ces utilisations du mot sont hors de propos.
croissance économique
Tout va mal en France. La croissance est en panne, les impôts sur le revenu ne rentrent pas. Les déficits du commerce extérieur et du budget restent importants. L’investissement des entreprises reste en berne. L’emploi continue de se dégrader malgré tous les faux emplois créés et les mille et un moyens de masquer le désastre. Mais les mouvements de rue qui ont eu lieu à Paris en juillet quand Barbès est descendu dans le centre de Paris ne sont que le symptôme de cette France coupée en deux et dont la révolte sourd comme cendres prêtes à reprendre le feu.
Dans cet article publié par le quotidien Les Echos (12/08), Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, détaille les arguments en faveur d’un impôt proportionnel qui répondrait aussi aux exigences du Conseil…
Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, a été interviewé (18/08) par Sud Radio sur la fiscalité française et la hausse du chômage.
Lucas Léger, chargé de mission à l’IREF, était l’invité (28 juillet) de l’émission Les Matins d’été animée par Nicolas Martin sur France Culture. Le débat (avec Anne Eydoux, Les économistes…
Ce sont les estimations des deux parties (Etats-Unis et Europe) concernant le Traité transatlantique s’il était adopté. 100 Mds de dollars (75 Mds d’euros) qui pourraient constituer un apport énorme…
Lors de son intervention du 14 juillet, François Hollande a affirmé que « la reprise économique était là ». Se trompe-t-il de pays ? D’après les prévisions, la France connaîtra une hausse du PIB de 0.9 % en 2014 alors que, de l’autre côté de la Manche, en Grande-Bretagne, elle atteindra 3 %. Trois fois plus !
Emplois marchands (2010-2014) : + 10 millions aux Etats-Unis et – 200 000 en France
Entre 2010 et 2014, les Etats-Unis ont créé 10 millions d’emplois marchands non-agricoles alors que la France, sur la même période, en a perdu 200 000 (nets).
PIB marchand et non marchand face aux dépenses publiques et aux prélèvements
Le produit intérieur brut (PIB) dans son approche revenus est égal aux Rémunérations des salariés + Excédent brut d’exploitation et revenu mixte brut + Impôts sur la production et les importations – Subventions d’exploitation.
Il mesure le revenu tiré de la production d’un pays. Du reste par l’approche production il est égale à la somme des valeurs ajoutées des secteurs institutionnels + impôts –subventions sur produit. La valeur ajoutée résultant de la production à laquelle on soustrait les consommations intermédiaires.
Traditionnellement on mesure la pression des prélèvements obligatoire par rapport au PIB. Mais la production peut être marchande ou non marchande. C’està- dire financée principalement par un prix de vente pour le marchand ou par des prélèvements obligatoires pour le non marchand. Cela donne naissance à une valeur ajoutée marchande et une valeur ajoutée non marchande.
La comparaison du poids des prélèvements obligatoires et sa progression par rapport à la partie marchande du PIB qui représente la base taxable des revenus est riche d’enseignements.
– La valeur ajoutée non marchande du PIB en France est supérieure de plus 80 Mds à ce qu’elle est en Allemagne
– La « rémunération des salariés » des administrations publiques est en France supérieure de plus de 63 Mds€ à ce qu’il est en Allemagne
– Le poids de la dépense publique dans la Valeur ajoutée marchande représente 30 points de plus du PIB en France qu’en Allemagne
– Seulement 30 % de la dépense publique en France profite au secteur marchand, le reste est phagocyté par le secteur public
– Entre 2000 et 2012, la part des recettes publiques (par rapport au PIB) en France a augmenté de 5.1 points par rapport à la valeur ajoutée marchande, alors qu’en Allemagne elle a baissé.
– Sur la même période, en Allemagne, le taux de prélèvement marginal a été de 57 % de la valeur ajoutée marchande et de plus de 100 % en France.
Le Royaume-Uni mène face à la zone euro avec 2 à 0. Il ne s’agit pas d’un match de football, mais du taux de chômage et de la croissance du PIB.