Non, il ne faut pas s’abandonner au nouveau paradigme de la normalité. Non, il n’est pas normal que la présidence de la République, à peine le gouvernement composé, se galvaude dans les querelles de faux ménages à peine recomposés. Non, il n’est pas davantage normal que la France veuille battre le record mondial de l’imposition des revenus, fussent-ils supérieurs, à un taux au-delà de 90 % avec les CSG/RDS qui l’accompagnent.
contribuables
Souhaitant la bienvenue aux riches contribuables français victimes de la traque fiscale, le Premier ministre britannique ne plaisantait pas : 400.000 Français vivent déjà à Londres, et Outre Manche les taux d’imposition sur les entreprises ne cesseront de baisser.
Il s’agit bien sûr de conseillers ou membres éminents du Parti Socialiste qui vivent de l’argent public. Mais la justification de leur soutien en dit long sur ce qui attend l’économie française, les salariés du privé et les contribuables.
Les candidats mettent à mal les contribuables français, surtout s’ils sont riches et entreprenants. Pourtant, la hausse des impôts est toujours une catastrophe, non seulement pour l’économie, mais aussi pour le budget. C’est ce qu’ont compris les hommes politiques ailleurs.
Toujours plus : quels que soient les candidats, ils veulent taxer, taxer davantage, et taxer les riches. La solution serait au contraire un impôt à taux unique (flat tax) pour lequel les travaux de l’IREF ont démontré qu’il augmenterait les rentrées fiscales tout en demandant moins d’efforts aux contribuables.
Pour pouvoir taxer les plus-values des contribuables français quittant le territoire national, la loi française autorise désormais le fisc à établir la base de leurs impôts à la veille de leur départ ! C’est en pure infraction aux principes généraux du droit. C’est un abus de droit.
A la manière des gentils escrocs de la comédie « La vérité si je mens », tous les candidats essaient de masquer l’effort fiscal qu’ils vont demander aux contribuables français. Maître Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste, administrateur de l’IREF, rappelle quelques vérités : un taux marginal de 75 % d’impôt sur le revenu pour certains, un déséquilibre budgétaire persistant et ruineux, un rejet des réformes structurelles engagées chez tous nos voisins.
L’IREF et l’association Contribuables Associés organisent le 6 et le 7 février prochains une série de conférences à Lyon et à Lille sur le thème : “Pour sortir de la crise : plus ou moins d’impôts ? Les cas français, italien et suisse“
L’IREF et l’association Contribuables Associés organisent le 6 et le 7 février prochains une série de conférences à Lyon et à Lille sur le thème :
Pour sortir de la crise : plus ou moins d’impôts ? Les cas français, italien et suisse.
La récession menace les budgets puisque les recettes fiscales diminuent. Ces déficits, en dessous de 3 % du PIB, n’ont pas inquiété ceux qui ont signé les accords de Bruxelles. Mais ils ont avalisé aussi la possibilité de « déficits structurels » qui n’ont rien à voir avec les aléas de la conjoncture. Ce laxisme n’a pas échappé à la vigilance de Maître Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF.