Les maires pourront peut-être refuser de célébrer un mariage en faisant jouer une clause de conscience. Pourquoi pas les contribuables, à qui on impose une loi fiscale immorale, qui détruit les patrimoines et les libertés ?
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Loi de finances 2013 : L’IREF recommande la saisine du Conseil constitutionnel
L’IREF a étudié les dispositions du projet de loi de finances 2013 et il a conclu au caractère spoliateur et à l’arbitraire du plafonnement : les contribuables pourront être imposés en fonction de revenus dont ils n’ont pas la disposition et ils pourront devoir payer des impôts supérieurs à leurs revenus. Dans ces conditions, l’IREF souhaite que la contestation de ce niveau des prélèvements prenne la forme d’une saisine du Conseil constitutionnel si le projet de Loi devait être adopté.
Le budget 2013 est-il un budget de rigueur ? Nicolas Lecaussin propose un tableau saisissant des politiques de rigueur adoptées dans les pays qui, comme le nôtre, connaissent une sérieuse crise de leurs finances publiques : en France pas de baisse des dépenses ni du nombre des fonctionnaires, mais hausse des impôts. Pour qui est la rigueur ? Pour l’Etat ou pour les contribuables ?
La règle d’or implique l’élimination des déficits budgétaires : c’est ce qu’on croit. Mais en fait le traité européen soumis à ratification laisse place à beaucoup d’approximations. La vraie solution : baisser les dépenses publiques.
Nos gouvernants pratiquent depuis quelques mois l’inversion des flux : au lieu de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat, ils le perdent. Ils font fuir les contribuables à l’étranger et ils se privent de récupérer des impôts qui pourraient rentrer en France.
La contribution obligatoire est un mode de financement désuet et inadapté. C’est en fait un impôt, et la télévision publique est une administration qui se prive de recettes marchandes et souffre de tous les défauts de la bureaucratie. Au moment des JO, il vaudrait mieux se mettre à l’heure de la BBC.
Non, il ne faut pas s’abandonner au nouveau paradigme de la normalité. Non, il n’est pas normal que la présidence de la République, à peine le gouvernement composé, se galvaude dans les querelles de faux ménages à peine recomposés. Non, il n’est pas davantage normal que la France veuille battre le record mondial de l’imposition des revenus, fussent-ils supérieurs, à un taux au-delà de 90 % avec les CSG/RDS qui l’accompagnent.
Souhaitant la bienvenue aux riches contribuables français victimes de la traque fiscale, le Premier ministre britannique ne plaisantait pas : 400.000 Français vivent déjà à Londres, et Outre Manche les taux d’imposition sur les entreprises ne cesseront de baisser.
Il s’agit bien sûr de conseillers ou membres éminents du Parti Socialiste qui vivent de l’argent public. Mais la justification de leur soutien en dit long sur ce qui attend l’économie française, les salariés du privé et les contribuables.
Les candidats mettent à mal les contribuables français, surtout s’ils sont riches et entreprenants. Pourtant, la hausse des impôts est toujours une catastrophe, non seulement pour l’économie, mais aussi pour le budget. C’est ce qu’ont compris les hommes politiques ailleurs.