Le projet de loi de finances pour 2017 présenté au Parlement, tout comme le programme de stabilité 2017/2020 adressé aux autorités européennes, ne renvoient pas l’image sincère et fidèle qu’exigent depuis longtemps les normes comptables internationales en vigueur pour tout ce qui touche de près ou de loin à la communication financière, qu’il s’agisse des plus petites entreprises jusqu’aux plus grands groupes cotés, aux Villes, aux Régions et aux États eux-mêmes.
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Nouvelle législature : gageons qu’il y aura davantage de rigueur législative et budgétaire !
La XVe législature débutera le 27 juin 2017 ; cette nouvelle législature marquera un renouvellement substantiel des élus puisque la nouvelle Assemblée comptera 415 primo-députés, soit plus de 70% des députés. Gageons que ce renouvellement des élus s’accompagnera d’un regain de rigueur législative et budgétaire.
Législatives : la compétitivité sacrifiée sur l’autel du pouvoir d’achat
Les élections législatives auront lieu dans quelques jours et verront s’affronter plusieurs programmes politiques. Force est toutefois de constater qu’aucun de ceux-ci n’est réellement à la hauteur des enjeux de compétitivité auxquels la France se voit confrontée depuis plusieurs années.
Ce sont les Jeux d’été qui coûtent le plus cher, 16 milliards en moyenne depuis 2000, 20 milliards pour les trois dernières éditions. Ce sont ceux-là même que la France souhaite prendre à sa charge. Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
Cumulant une dette supérieure à son chiffre d’affaires malgré un total de subventions 28 000 millions €[[L’État verse à SNCF Réseau des subventions d’exploitation ainsi que des subventions d’investissement dont 26 807 milliards € en 2016 sont inscrites au bilan qui viennent compenser les capitaux propres négatifs, le reste étant des subventions d’exploitation au titre de l’année 2016]], une situation de monopole et des facilités comptables, la SNCF est une société exsangue qui ne trouverait pas beaucoup de soutien si elle était privée. Son chemin boursier ressemblerait alors probablement à celui de THOMSON.
Poursuivons la revue de l’état de la fonction publique en France en portant notre regard vers l’enseignement, après avoir étudié la fonction publique hospitalière. L’argument du manque d’enseignants fait aussi partie des armes qui empêchent de penser à la baisse du nombre de fonctionnaires.
La commission européenne classe la France dans les mauvais élèves et demande plus de réformes
Tous les ans, la Commission européenne publie un rapport détaillé sur la situation économique des Etats membres et sur leurs déséquilibres. Certes, tout n’est pas indiscutable dans ce document, mais il s’en dégage une évidence : la France fait partie des mauvais élèves et elle est montrée du doigt pour « déséquilibres excessifs ».
Nous recevons cette semaine un opuscule publié par Le MEDEF. En vue des élections à venir, la brochure intitulée « Le monde change, changeons la France » regroupe un ensemble de propositions pour la France de 2017 et après. Si la première partie se veut une présentation agréable de l’avenir qui s’ouvre à nous, elle met en garde contre un manque d’adaptation dont la France pourrait souffrir. Le MEDEF a raison mais il pourrait être encore plus déterminé dans ses propositions.
« Moi Président, je laisserai faire la société civile et je gérerai l’Etat comme une entreprise »
Le diagnostic est fait et la France n’a pas besoin de dizaines de remèdes. Il suffit de laisser faire ceux qui connaissent le fonctionnement de l’économie.
Assistants parlementaires : mettre fin à la précarité et au népotisme en s’inspirant de l’étranger
Ce dont nous avons besoin en France c’est, bien sûr, plus de transparence et de contrôle chez les députés mais aussi plus de moyens pour qu’ils mènent à bien leurs missions en toute indépendance: les députés allemands et britanniques disposent de budgets 2 fois supérieurs pour leur équipe. Les élus américains ont des budgets presque 10 fois plus élevés !