Cet article écrit par Thierry Afschrift, administrateur de l’IREF, a été publié par le quotidien belge Le Soir .
Belgique
Et si la fiscalité belge encourageait l’évasion fiscale ?
Thierry Afschrift, membre du Conseil d’administration de l’IREF, a accordé une interview à la RTL Belgique sur les liens entre l’évasion fiscale et le poids des impôts. Lire l’interview .
La fiscalité est source de pouvoir, de clientélisme, mais aussi de corruption. Elle est également le levier le plus facile de la politique économique et financière. Au lieu de l’employer à hue et à dia, il serait temps de la ramener à sa juste place.
Le discours des vœux du Président de la République a inspiré au Professeur Jean Philippe Feldman un commentaire sans concession ni outrance. Le discours s’inscrit dans la tradition volontariste : le Président le veut, donc ce sera fait.
Les Belges sont surpris de voir leur pays présenté en France comme un paradis fiscal. Ils ont au contraire le sentiment de payer beaucoup d’impôts. Mais la fiscalité est avantageuse pour ceux qui investissent et entreprennent.
Comment ont réagi les Etats européens touchés par la crise économique ? Ont-ils augmenté ou baissé les impôts ? L’austérité s’est traduite par une plus grande pression ou par une libération fiscale ? Quels sont les meilleurs élèves de la classe en termes de fiscalité ? Vous trouverez les réponses à toutes ces questions (et à bien d’autres) dans le dernier Rapport sur la fiscalité européenne réalisé par l’IREF.
Nos gouvernants pratiquent depuis quelques mois l’inversion des flux : au lieu de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat, ils le perdent. Ils font fuir les contribuables à l’étranger et ils se privent de récupérer des impôts qui pourraient rentrer en France.
L’INSEE a fourni aux candidats des chiffres qui laissent penser que les salaires versés par les entreprises françaises sont moins élevés que ceux des concurrents étrangers. Mais l’INSEE ne tient aucun compte du « salaire complet » : celui-ci est très supérieur au salaire net versé : le double ! Analyse pertinente de Lucas Léger, chercheur à l’IREF.
Dexia est une banque consacrée aux collectivités locales. Elle vit donc de l’argent public, elle a déjà reçu l’aide des Etats et pourtant elle est aujourd’hui en situation de faillite avec des besoins de financements à court terme de l’ordre de 96 Mds d’euros et une action qui a chuté de 20 % depuis lundi. L’argent public ne suffit pas.
La pénibilité du travail des grutiers et manutentionnaires du port de Marseille, c’est trois heures par jour, douze par semaine, pour un salaire mensuel entre 3.000 et 5.000 euros nets. Ces chiffres sont donnés par la Cour des Comptes. Nicolas Lecaussin se demande ce qui va rester de l’activité portuaire française !