Malgré quelques efforts ces dernières années, les effectifs de Bercy sont largement supérieurs aux effectifs des ministères équivalents dans d’autres pays.
Allemagne
Légère incompréhension sur le terrain statistique du chômage pour le premier trimestre 2015 : a-t-on plus ou moins de chômeurs ? En effet, les chiffres dévoilés par le ministère du Travail et par l’INSEE disent l’inverse les uns des autres. Le ministère du Travail annonçait une hausse du chômage de 0,7 % en avril : 26 200 personnes supplémentaires sans aucune activité (catégorie A) se sont enregistrées sur les registres de Pôle emploi, pour arriver à 3,53 millions de chômeurs en région métropolitaine. Alors que quelques jours plus tard, l’INSEE annonce que le chômage est passé de 10,1 % à 10 % de la population active, c’est-à-dire qu’on atteint les 2,9 millions de chômeurs. Où est donc la vérité ?
L’un des derniers Avis du CESE (Conseil économique, social et environnemental) s’intitule : « Une école de la réussite pour tous ». Le rapporteur de l’Avis est Marie-Aleth Grard, photographe et Vice-présidente de ATD Quart Monde, et membre du Conseil supérieur des programmes. Que nous dit cet Avis : que « l’Ecole n’arrive pas à atténuer les inégalités », qu’il est «essentiel de se préoccuper de la réussite de tous » et qu’il faut « permettre à tous les enfants, à tous les jeunes de devenir un jour des citoyens dans une démocratie, pleinement insérés dans la société ». Avec ce piètre constat et ce maigre programme de réforme, l’Avis rassemble des exemples “d’expériences pédagogiques” de plusieurs écoles françaises, surtout celles où l’on travaille le moins, et où l’on réserve davantage la parole aux élèves qu’aux enseignants !
Allemagne vs France : 2 millions d’emplois de plus dans les ETM
En France, le taux de chômage est à 10.2 %. En Allemagne, il est plus de deux fois moins élevé : 4.8 %. Une des causes de cette différence tient…
Le gouvernement français a élaboré un budget 2015 sur la base d’une prévision de croissance de 1 % alors que le FMI table sur un taux de 1,2 %. Le taux de croissance de l’économie française était de 0,4 % en 2014, tandis qu’il atteignait 1,6 % en Allemagne et 2,6 % au Royaume-Uni. C’est pour cette raison que les chiffres du premier trimestre ont été accueillis comme une bonne nouvelle par le gouvernement puisque l’INSEE vient d’annoncer un taux de croissance trimestrielle de 0,6 %. Le taux de croissance de l’économie joue en effet un rôle déterminant dans l’élaboration du budget annuel : plus il est élevé, plus les rentrées fiscales sont importantes, et moins le gouvernement est contraint de réduire ses dépenses publiques afin de réduire le déficit public.
Les décideurs politiques nous l’ont toujours dit : si les Français paient beaucoup d’impôts c’est pour avoir d’excellents services publics et pour moins de pauvreté et d’inégalités. Concernant les services publics, les Français ont compris depuis longtemps qu’ils payaient plus pour les armées de fonctionnaires et d’agents publics (et pour leurs privilèges) que pour leur qualité. S’il y avait des incertitudes concernant les moyens mis en œuvre pour faire baisser la pauvreté et les inégalités, de nouvelles données statistiques vont faire éclater quelques idées reçues.
Le Figaro vient de publier deux articles où l’IREF a pu largement exprimer ses idées : un article sur le différentiel de compétitivité et d’innovation entre la France et l’Allemagne ; et un article qui s’interroge sur la difficulté qui existe pour trouver des indicateurs de mesure de la compétitivité.
Innovation et compétitivité : l’Allemagne terrasse la France
Marc Lassort, chercheur de l’IREF, est interviewé sur les différences entre la France et l’Allemagne concernant l’innovation et la compétitivité. Lire.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 13 mai.
Il existe, au sein de l’école française, une forme de schizophrénie. Au lieu de faire les vraies réformes dont l’école a besoin, les ministres – de gauche mais aussi de droite – continuent à faire adopter des mesures qui l’enfoncent encore plus. La dernière en date, nommée « réforme du collège », est tout sauf une réforme. Il s’agit bel et bien d’une action de destruction de ce qui apportait encore quelques connaissances aux élèves du collège : les classes bilingues, l’enseignement du latin et de l’histoire, etc… Les auteurs de ces propositions, ceux qui tuent l’école, ne sont pas à leur premier coup d’essai. Ils sévissent depuis des années dans les milieux des chercheurs « pédagogistes » ou au sein de l’Education nationale. Ce sont des fonctionnaires qui vivent aux crochets des contribuables et des syndicats qui se battent pour sauvegarder leurs privilèges.