YouTube s’est autoproclamé expert pour faire le tri entre les informations acceptables et celles qui le ne sont pas. La plateforme vidéo a durci sa politique de contrôle de l’information, depuis quelques mois, en étendant les critères de censure aux contenus « médicalement incorrects ». La chaîne Sud Radio a été rappelée à l’ordre pour avoir organisé un débat avec le professeur Christian Perronne, éminent infectiologue, lequel émettait des réserves sur le vaccin, ce que la plateforme a jugé incorrect.
Ces nouveaux standards orwelliens sont inquiétants pour la liberté d’expression. Les réseaux sociaux, qui avaient pendant longtemps défendu mordicus la pluralité des opinions sur leurs plateformes, ont effectué un virage autoritaire sous l’effet du politiquement correct. Cette politique s’exerce avec ou sans la complicité des gouvernements. La France a ainsi tenté de renforcer le rôle de censeur des réseaux sociaux avec la loi Avia, sans succès jusqu’à présent ce qui fait que nombre des actions des réseaux sociaux relèvent de leur décision plutôt que d’une obligation légale. Il va falloir que les acteurs de la Big Tech choisissent leur camp : ou ils acceptent tous les contenus et laissent la justice sanctionner ceux qui enfreignent la loi, ou ils déterminent eux-mêmes ce qu’ils veulent publier et deviennent alors producteurs de contenus avec toutes les conséquences que cela entraîne.
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Ave César, ceux qui seront effacés te saluent !
Des États virtuels se forment sur internet : les plateformes sociales. Ces États possèdent leur police, font œuvre de haute et basse justice. L’effacement tient lieu de mise à mort envers quiconque s’oppose au Verbe sacré.
Leur budget s’élève à des sommes folles sans guère d’administration pour en prélever une part. La population peut dépasser celles de l’Union Européenne et de la Chine réunies. Dans la guerre des idées qui fait rage, leurs dirigeants sont les nouveaux César. Et nul ne songerait à contester leur puissance par crainte d’être effacé.