Aux Etats-Unis, les démocrates n’arrivent toujours pas à se remettre de la victoire du candidat républicain. Le choc qu’ils ont subi est d’autant plus fort que le succès de Trump a été au-delà de toutes ses espérances : il a remporté le vote populaire et gagné tous les « swing states ».
Dans les bastions de gauche, c’est la déprime. La journaliste Erin McCarthy du Philadelphia Inquirer raconte que la demande de cours de yoga, de méditation et plus largement d’activités anti-stress explose depuis l’élection de Trump dans la grande ville de Pennsylvanie. Dans l’ensemble du pays, les applications pour smartphones, spécialisées pour combattre la tristesse ou l’épuisement émotionnel ont vu le nombre de leurs abonnés croître.
Un sondage réalisé par Harris pour l’APA (association américaine de psychologie), réalisé en août de cette année, révélait que 77% des adultes américains étaient soucieux de l’avenir de leur pays et que 69% étaient stressés par l’élection présidentielle de novembre 2024. En 2016, ils n’étaient que 52% à se déclarer stressés par l’échéance électorale. Selon Les Échos qui relaient les recommandations de l’APA, pour se préserver il faudrait « maîtriser son exposition aux médias et aux réseaux sociaux, privilégier les relations sociales positives et, pourquoi pas, être acteur de la politique plutôt que passif ».
Les Français n’échappent au stress politique. Lors de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, ils se sont déclarés plus angoissés (40%) et plus fatigués (33%) selon un sondage réalisé par l’institut Verian pour la Fondation Jean-Jaurès. Il est probable que la crise politique, qui dure maintenant depuis six mois, ait aggravé la situation.
Il n’y en a qu’un qui n’a pas l’air le moins du monde stressé, c’est le président Macron lui-même. N’a-t-il pas déclaré, le 5 décembre à la télévision, que la dissolution n’avait pas été comprise, semblant ainsi rejeter la responsabilité de la pagaille actuelle sur les Français. Si nos compatriotes sont inquiets, c’est de leur faute : ils auraient dû voter pour les candidats macronistes les 30 juin et 7 juillet derniers.
5 commentaires
Il a raison personne n’a rien compris, il fallait y penser un tel acte démontre ses qualités de gestion du pays, ceux qui n’ont rien compris critique
Brigitte Macron a dit que les Français ne méritaient pas son mari. Effectivement, nous méritons nettement mieux, comme Zelenski qui défend son pays bec et ongles ou Milei qui a su prendre les mesures nécessaires pour son pays. Mais Macron ne doit pas se considérer comme Français !
On se réjouit du traumatisme des démocrates américains. S’ils étaient moins stupides et plus pragmatiques, ils sauraient que le premier mandat de Trump a été très bénéfique pour l’économie, et donc les américains!
“77% des adultes américains étaient soucieux de l’avenir de leur pays et que 69% étaient stressés par l’élection présidentielle de novembre 2024. ” On peut penser que ces chiffres auraient pu être les résultats des dernières élections si elles avaient été trafiquées comme en 2020… Mais cette fois les Républicains ont veillé au grain…
L’important, c’est d’être victime ! Victime de n’importe quoi, mais il faut avoir le diplôme de victime.
Ça permet de se plaindre, et de n’avoir jamais à subir les conséquences de ses inconséquences.
Une victime est malheureuse, certes, mais c’est tellement confortable !