Le parti communiste chinois : 100 ans et toutes ses dents ! Hélas !

« Les morts ont leur utilité : ils permettent de fertiliser la terre ». C’est l’une des « pensées » du dictateur Mao regroupées dans le célèbre Petit livre rouge qui a servi de guide pour soumettre tout un peuple et condamner à mort des dizaines de millions de personnes.

Les dirigeants chinois fêtent, ces jours-ci, les 100 ans du parti communiste qui a pris le pouvoir en 1949 et a instauré, en nombre de morts, le régime politique le plus sanguinaire de l’Histoire. Le « Grand Bond en avant » et la « Révolution culturelle », expressions malheureusement utilisées encore très souvent sans en connaître les ressorts, ont transformé le pays, dans les années 1950-1960, en un énorme champ de cadavres et, pour ceux qui ont eu la chance de rester en vie, en un vaste camp de rééducation. En prenant comme modèle son grand frère soviétique, le parti communiste chinois a voulu, lui aussi, forger l’Homme nouveau, entreprise admirée à l’époque par de nombreuses personnalités occidentales, intellectuels et politiques, dont beaucoup de Français. Après la mort de Mao, le nouveau leader, Deng Xiaoping, se rend compte de l’échec de cette politique et de la situation catastrophique du pays et choisit l’ouverture économique et les réformes sans pour autant renoncer à la répression politique comme on a pu le constater lors des manifestations place Tienanmen en 1989.

Malgré les réformes économiques, la Chine est encore, en 2021, une dictature communiste dangereuse qui, au nom du nationalisme, pratique le mensonge et la censure (comme elle l’a fait pour la Covid), arrête les dissidents, enferme ses habitants dans des camps, supprime toutes les libertés à Hong Kong, menace Taïwan et essaie d’étendre son influence idéologique, politique et militaire en Europe, en Afrique et en Amérique latine. Plus que jamais, l’Occident doit rester sur ses gardes. Le parti communiste chinois est toujours en vie.