Le directeur général de l’Agence française du développement (AFD) a donné un entretien au quotidien L’Equipe, ce qui peut déjà surprendre. C’est que, la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, le 25 juillet, l’AFD organisera son premier mondial du sport.
Rappelons que l’AFD, un établissement public industriel et commercial, contribue, selon son site, « à mettre en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale ». Elle « accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et plus durable », selon un jargon à la mode.
Quel rapport avec le sport ? Rémy Rioux, son président, explique que l’agence ne s’occupait pas de sport jusqu’à 2018. Mais, « on s’est lancé là -dedans parce que c’est un vecteur de développement ». Surtout, il ajoute : « Il faut inclure le sport dans les politiques publiques ». Il reconnaît que cela n’est pas « dans le cahier des charges de Paris 2024 », mais que le sommet résulte de discussions, entre autres avec le très interventionniste Emmanuel Macron, ce dont on se serait douté…
Le sport n’a pourtant pas attendu l’AFD pour se développer. Et s’il doit se développer plus encore, notamment en Afrique, on peut compter sur le secteur privé plutôt que sur l’État français ou les sommets internationaux. Le sport n’est pas un domaine à part. Comme les autres, il a juste besoin de plus de liberté.
2 commentaires
Encore un comité Théodule à dissoudre.
Et de l’argent public investi dans des intérêts étrangers, souvent contraires aux nôtres…