Le 11 octobre 2013, le gouvernement a mis en place une Haute autorité de la transparence de la vie publique. Censée recevoir, vérifier et publier les déclarations de situation patrimoniale et les déclarations d’intérêts de certains élus, collaborateurs d’élus ou dirigeants d’organisme public, cette autorité « indépendante » semble avoir un défaut majeur : ceux qui en font partie sont nommés par ceux qu’ils doivent contrôler.
Le président de cette Haute Autorité, ainsi que la plupart de ses membres sont nommés par l’Elysée, par le président de l’Assemblée nationale et par le président du Sénat…. Bien entendu, tous sont des hauts fonctionnaires dont la carrière évolue en fonction des postes occupés. Pourraient-ils s’en prendre à ceux qui leur confient ces postes ?