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La novlangue du Festival du film féministe

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La 4e édition du Festival du film féministe s’est tenue du 9 au 13 octobre dans la ville socialiste des Lilas en Seine-Saint-Denis. L’objet du festival était d’œuvrer à « davantage d’égalité et moins de violences sexistes et sexuelles ». Il s’agissait de mettre en avant « les démarches des réalisatrices et réalisateurs (les femmes, comme il se doit, sont toujours citées en premier) engagé.es (sic) sur ces thématiques ».

Ce qui est surtout frappant, c’est le vocabulaire sociologico-gauchiste utilisé avec des phrases creuses, obscures et parfois incompréhensibles.

Le thème pour 2024 était « Libres ! ». Le site officiel parle de « quête de liberté, cri de ralliement contre les normes restrictives et les stéréotypes de genre ». Il convient de « se libérer des attentes sociales imposées (?) ».

L’avant-propos de la brochure verse immédiatement dans le holisme (autrement dit, l’anti-individualisme) avec cette phrase stupéfiante : « Interroger la liberté, c’est aller au-delà de nos libertés individuelles ». Il poursuit d’une manière incompréhensible : « C’est refléter nos systèmes et les émancipations qu’ils permettent ou empêchent ». « C’est analyser, ajoute-t-il, les libertés qui peuvent en entraver d’autres. C’est peser les mécanismes de domination encore tellement puissants ». Le lecteur interloqué apprend que le festival entend « visibiliser les concerné.es (sic) ».

O lectrice, victime de phallocratie et de discrimination, tu n’as pas pu assister au festival, sans doute occupée que tu étais à faire la vaisselle et à t’occuper de tes douze enfants ? Tu as manqué entre autres :

  • Les 24 « personnalités invitées » (dont Julie Gayet, souffre-douleur de François Hollande de longues années durant), toutes féminines (au diable la « parité » !)… ;
  • La table ronde intitulée « Extrême droite : résister en féministes » avec pour intervenantes notamment la présidente d’une association de défense des transsexuels et une « militante féministe antiraciste » à Sud Education 93 ;
  • La « Chorale des meufs », une chorale « non mixte » ;
  • Un atelier « Fabrique ton tatoo féministe », proposé par le « collectif (tout est collectif chez les gauchistes ») Les Gouineuses » ;
  • L’atelier « Fabrique ta broche tétons », « bijoux revendicateurs (sic), appelant à rassembler celles qui n’osent pas encore enlever leur soutien-gorge (dans les églises ?) ».

Quant au financement, nous savons seulement que le festival a été subventionné par Le Centre national du cinéma et par Arte. Un financement inévitablement « mixte » celui-là, mais il faut bien que l’engeance masculine répare enfin ses forfaits.

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