Le leader du syndicat communiste CGT, Philippe Martinez, a décidé de pratiquer la politique de la chaise vide dans le cadre du dialogue social organisé entre les syndicats patronaux et salariaux. C’est une attitude irresponsable de la part du leader syndical : par les temps qui courent, on aurait pu s’attendre à une sorte « d’union sacrée » pour faire face aux difficultés économiques. Que nenni ! Martinez s’offusque que ses sujets n’aient pas été mis à l’ordre du jour. En bon communiste, il a oublié qu’en démocratie la minorité n’impose pas ses vues à la majorité, même dans une négociation entre partenaires sociaux.
Cet épisode révèle l’isolement dans lequel s’enfonce la centrale dont le nombre d’adhérents ne cesse de diminuer autant que son influence. A moins que la CGT, estimant la partie définitivement perdue pour elle dans le secteur privé, ne préfère se concentrer sur ses bastions du secteur public (SNCF, EDF, La Poste, RATP, etc.) et y préparer les prochaines grèves qui plongeront un peu plus le pays dans le chaos ?