Le robinet est coupé, pour la première fois depuis un demi-siècle : les livraisons de gaz russe à l’Europe via l’Ukraine ont définitivement cessé mercredi matin, après l’expiration d’un contrat signé entre les deux parties fin 2019, un arrêt qui inquiète plusieurs pays dans l’est de l’Europe, dont la Slovaquie. “Nous avons arrêté le transit du gaz russe, c’est un événement historique. La Russie perd des marchés, elle va subir des pertes financières”, s’est félicité le ministre ukrainien de l’Énergie, Guerman Galouchtchenko. “En raison du refus répété et explicite de la partie ukrainienne de prolonger cet accord, Gazprom a été privé de la possibilité technique et juridique de fournir du gaz pour le transit à travers l’Ukraine à partir du 1er janvier”, a déploré l’entreprise étatique russe.
Ses exportations quotidiennes vers l’Europe via le territoire ukrainien s’élevaient ces dernières semaines à quelque 40 millions de m3, pour un volume total fourni en 2023 de 14,65 milliards de mètres cubes, selon des chiffres officiels, soit environ un vingtième du gaz consommé en Europe. Le cours du gaz européen a atteint mardi la barre symbolique des 50 euros le mégawattheure, une première depuis plus d’un an. Si la dépendance de l’Europe s’est nettement réduite depuis le début de la guerre en Ukraine, les Etats situés à l’Est continuent à s’approvisionner fortement auprès de Moscou. L’Europe ne sera désormais plus approvisionnée en gaz russe que par le gazoduc TurkStream, et son prolongement Balkan Stream. Elle importe par ailleurs d’importantes quantités de gaz naturel liquéfié (GNL) russe par méthaniers.
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Il serait également interessant de préciser que notre voisine teutonne est la principale “victime” de cette rupture de livraison de ce gaz russe qui faisait tourner ses centrales électriques puisqu’ils ont optés pour la fermeture de toutes leurs centrales nucléaires, et doivent aujourd’hui faire bruler du charbon pour obtenir leur électricité, amis écologistes bonjour !… Une des raisons de leur insistance à ne pas vouloir nous voir démarrer nos centrales nucléaires qui produisent propre et bien moins cher, et qui favorisera dans le temps, une ré-industrialisation de notre pays. Et leurs industries à eux, seront fortement pénalisées par le prix éxhorbitant d’une électricité que les moulins à vent et autres surfaces de panneaux photovoltaiques ne débiteront pas.
Quand au gaz russe, il ne manquera pas de clients asiatiques…