Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu de céder du territoire ou d’accepter un gel de la ligne de front pour mettre fin à la guerre avec la Russie, lors de sa présentation de son « plan de victoire » au Parlement à Kiev. « La Russie doit perdre la guerre contre l’Ukraine. Il ne peut y avoir de +gel+ (du front). Il ne peut y avoir d’échange concernant le territoire de l’Ukraine ou sa souveraineté », a-t-il martelé devant les députés. M. Zelensky a enjoint ses alliés de « forcer la Russie à participer à un sommet de la paix et à être prête à mettre fin à la guerre », prônant le déploiement de leur part de moyens de dissuasion non-nucléaires sur le sol ukrainien. Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il présenterait son « plan de victoire » à un sommet de l’Union européenne à Bruxelles, suite à l’invitation du président du Conseil européen, Charles Michel. Le plan de Zelensky sera aussi à l’agenda de la réunion de l’Otan cette semaine, a déclaré mercredi son nouveau secrétaire général, Mark Rutte. De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz, qui doit recevoir vendredi à Berlin le président américain, Joe Biden, a appelé mercredi à « tout faire » pour empêcher la poursuite du conflit en Ukraine, y compris en discutant avec le président russe Vladimir Poutine, à rebours des positions des autres dirigeants alliés de Kyiv. Ne pas oublier que le chef du Kremlin a méthodiquement déchiré et piétiné la quasi-totalité des accords et traités qu’il a signé depuis son arrivée au pouvoir en 1999…
Le territoire et la souveraineté de l’Ukraine ne sont pas négociables !
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4 commentaires
Vladimir Putin, »c’est son vrais nom » ne négociera que sous la contrainte de tout l’occident,Europe,USA,Canada…
je ne savais pas que Poutine avait piétiné les accords de Minsk???
Comme quoi on en apprend tous les jours
commentaires probablement modéré
Poutine a piétiné le Mémorandum de Budapest et tous les autres Accords quand ça l’arrange. Même Trump est sorti d el’Accord sur les armes nucléaires car la Russie de Poutine ne le respectait pas.
N’avais-je pas dit que l’Allemagne, le pays d’Europe de l’ouest qui a le plus souffert de cette guerre, serait le premier à retourner sa veste (malgré ses salamalecs sur l’inébranlable « unité » de l’Union Européene) ? Ses intérêts vitaux sont en jeu : tant que cette guerre dure, l’Allemagne s’affaiblit (et la France est malheureusement incapable d’en profiter).