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La dictature chinoise continue les provocations à l’égard de ses voisins

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La Chine a prévenu que les « provocations » du président de Taïwan Lai Ching-te entraîneront un « désastre » pour son peuple, après que le dirigeant taïwanais s’est engagé à « résister à l’annexion » de l’île. Lai Ching-te, qualifié de « dangereux séparatiste » par Pékin et investi en mai, s’est engagé jeudi lors d’un discours à l’occasion de la fête nationale à « résister à l’annexion » de l’île et à défendre sa « souveraineté nationale », tout en de disant déterminé à défendre le statu quo (c’est-à-dire pas de déclaration d’indépendance) et la stabilité dans le détroit de Taïwan ». « Taïwan n’a jamais été un pays et ne pourra jamais le devenir » et « n’a donc pas de soi-disant +souveraineté+ », a riposté Pékin. Pékin a intensifié sa pression militaire et politique sur Taïwan ces dernières années. Il n’a jamais renoncé à employer la force militaire pour reprendre le contrôle de l’île et a organisé trois séries de manoeuvres de grande ampleur ces deux dernières années, faisant intervenir son aviation et sa marine pour encercler l’île. Les postures agressives du régime communiste chinois ne se limitent au demeurant pas à Taïwan, puisque des navires de pêche philippins évoluant pourtant dans les eaux souveraines de leur pays, selon le droit international, sont régulièrement agressés par des garde côtes chinois, tout comme, ponctuellement, des navires vietnamiens. Pékin a aussi envoyé un porte-avions récemment près des côtes du Japon et ses revendications sur des territoires de l’Inde, dans le nord-est, ont poussé New Delhi à augmenter son effort d’armement. L’Inde a annoncé qu’elle allait commencer la construction de sous-marins à propulsion nucléaire, capable d’opérer de manière quasi indéfinie, une technologie que ne maitrisent que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

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