Il existe plusieurs politiques rentables et favorables au marché qui pourraient être mises en œuvre par l’Allemagne et l’Union européenne pour réduire l’impact des émissions de carbone sur l’environnement. Toutefois, ces solutions sont mises de côté alors que la Commission européenne tente de créer une économie planifiée par des mesures « vertes ».
Caricature d’un pompier éteignant un incendie avec des euros !
Jusqu’à présent, la Commission européenne n’a pas révélé comment elle compte financer le trillion d’euros qu’elle voudrait consacrer au changement climatique.
La Commission européenne propose de dépenser cet argent au cours des sept prochaines années pour lutter contre le changement climatique d’origine humaine. La Banque européenne d’investissement sera chargée de la gestion et de l’investissement de ces fonds. La manière dont ce trillion d’euros sera financé reste pour l’instant quelque peu obscure.
Il est évident qu’il est important de lutter contre la pollution et les déchets et de minimiser leurs effets sur l’environnement. Toutefois, les changements climatiques naturels, qui ont toujours existé, continueront à se produire. En outre, les émissions européennes ne représentent qu’un faible pourcentage de la pollution mondiale, et notre continent ne cesse de réduire ses émissions nocives.
Ce trillion d’euros à dépenser semble plutôt être la base financière d’une relance économique planifiée et guidée de manière centralisée. Malheureusement, cela servira également d’outil pour réorienter notre modèle d’économie de marché réussi vers une économie planifiée.
Pourtant, l’idée d’une économie » écologique » ne sera pas réalisée par une planification centrale. Un tel objectif pourrait plutôt être atteint en créant un cadre similaire à l’Ordnungspolitik (l’éconmie ordolibérale de marché), qui a établi la base juridique et institutionnelle de l' »économie sociale de marché » allemande dans les années 1950. L’Ordnungspolitik a créé un cadre de marché libre basé sur l’esprit d’entreprise, l’initiative privée et la concurrence, avec des aspects sociaux mais aussi en limitant les interventions du gouvernement, ce qui a permis à l’économie de la nation vaincue de se redresser plus rapidement que celles de la Grande-Bretagne et de la France victorieuses, et a entraîné la prospérité et la cohésion sociale de l’Allemagne.
L’idée d’une économie « écologique » ne sera pas réalisée par la planification centrale
Les émissions de carbone dans le monde pourraient être réduites grâce à un marché mondial du carbone et un accent plus marqué sur l’énergie nucléaire serait utile dans ce contexte. Les centrales nucléaires sont pratiquement neutres en carbone et sont devenues beaucoup plus sûres. La quantité de déchets nucléaires produits a également été réduite de manière drastique. Un marché mondial libre du carbone permettrait de mettre en place les mesures d’incitation appropriées, y compris en dehors de l’UE.
Hélas, ni la Commission européenne ni l’Allemagne, la plus grande économie d’Europe, ne poursuivent cette politique.
Article initialement publié en anglais sur le site du GIS
3 commentaires
Les centrales nucléaires
Bonjour, vous affirmez qu'elles sont devenues beaucoup plus sûres. Cela ne semble pas être l'avis du gendarme du nucléaire qui vient d'exiger d'EDF que soient revues et consolidées les soudures de la cuve du fumeux epr qui non content d'avoir un retard de mise en service considérable est un gouffre financier et un chef-d'oeuvre de malfaçons. Avez-vous remarqué que l'ASN a exigé l'été dernier que plusieurs réacteurs soient mis à l'arrêt pour travaux urgents ?Quant à nos vieilles centrales existantes qui sont arrivées en fin de vie, EDF envisage tout simplement de les prolonger au mépris de la sécurité. Celle de Fessenheim aurait dû être démantelée depuis au moins 10 ans et si la décision est enfin prise, la réalisation attendra
quelle est la couleur politique de l' ASN ?
L'arbre qui cache la forêt
Derrière ce verdissement, on assiste surtout à une prise de pouvoir indue de la BCE qui va s'imposer aux Etats lesquels seront de plus en plus spoliés de leur pouvoir de décision non seulement économique, mais aussi politique.
Ce qui avance sous le prétexte fumeux de l'écologisme – fondé sur l'imposture du réchauffement anthropique – c'est la dictature européenne: un projet politique supranational dont le gouvernement sera une institution non élue. Et auquel les populations, essorées financièrement par des décisions ineptes, ne pourront pas s'opposer.
Ce projet politique technocratique et socialiste était présent dès le traité de Rome et la CECA. Il se met en place quel que soit l'avis des citoyens (cf référendum de 2005 par exemple).