Ouvrage de Samuel Gregg, Crossroad Book, 2013
Avec une introduction de Michael Novak, cet essai rappelle quelques vérités. Les électeurs catholiques américains sont nettement divisés: ceux qui ont voté pour Joe Biden, le vice-président démocrate en faveur de plus d’interventionnisme étatique dans l’économie, et ceux qui ont préféré Paul Ryan, le malheureux candidat républicain, défenseur des libertés individuelles et du moins d’Etat.
Mais, comme le souligne l’auteur, les racines du catholicisme sont bien celles de la lutte pour la liberté. C’est d’ailleurs pourquoi de nombreuses organisations Tea Party se sont formées autour des communautés catholiques. Leur objectif n’est pas seulement celui de combattre l’Obamacare mais aussi de faire respecter les idéaux de l’Amérique. Le président catholique Kennedy l’avait fait lors de son passage à la Maison Blanche en baissant les impôts. Les démocrates devraient s’en inspirer.
Dans son encyclique, Centesimus Annus, Jean-Paul II avait orienté la doctrine sociale de l’Eglise Catholique vers une société de la libre entreprise et de la participation. Un siècle auparavant, Léon XIII lui-même, dans Rerum Novarum, avait condamné le socialisme et rappelé le lien entre propriété privée, liberté et dignité de la personne humaine.
Aujourd’hui les nouvelles communautés catholiques s’en inspirent beaucoup et prolongent la foi en une société de libertés.