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Cinq mesures à mettre en place immédiatement pour répondre à la crise des gilets jaunes

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Les blocages et les affrontements violents avec la police témoignent d’une profonde crise de représentativité. Les gilets jaunes ne parviennent pas à faire entendre pacifiquement leurs inquiétudes vis-à-vis de leur pouvoir d’achat. Le recours à la violence d’une minorité d’entre eux révèle une fracture profonde entre les Français et les élites censées les représenter.

Dans l’immédiat, si le gouvernement a fait un pas en arrière en suspendant provisoirement la hausse des taxes sur le carburant et l’alourdissement des conditions du contrôle technique automobile, cela risque de ne pas être suffisant. L’IREF propose ici cinq réformes qui peuvent être mises en place très rapidement, qui ne coûteront rien au contribuable et qui permettront de démontrer la bonne volonté du pouvoir pour rétablir la confiance avec les Français.

1. Supprimer l’ENA et le CESE

L’École nationale d’administration (ENA) est le symbole de l’élitisme républicain et jacobin déconnecté des réalités. Cette école verrouille la plupart des plus hauts postes de l’administration de l’État, mais aussi une grande partie des fonctions politiques. Avec quelques autres grands corps de grandes écoles, une noblesse d’État très privilégiée a su se trouver une rente de situation. L’IREF propose de supprimer l’ENA dès l’année prochaine pour ne plus alimenter ce monopole de hauts fonctionnaires politisés qui décident sans représenter personne.

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) incarne quant à lui la faillite des corps intermédiaires dans la représentation de la société civile. Devenu une usine à recycler les syndicalistes et les déçus de la politique, il reste inconnu du grand public. À juste titre, car cette institution produit des rapports qu’elle décide elle-même d’écrire. L’IREF a calculé qu’ils coûtent en moyenne 1,5 million d’euros. Faisons table rase du CESE pour jeter les bases d’une nouvelle structure représentative des corps intermédiaires

2. Publier tous les rapports enterrés

La confiance commence par la transparence. De nombreux rapports de la Cour des comptes ou de parlementaires sont régulièrement mis sous le tapis, par exemple le rapport du député Perruchot sur le financement des syndicats ou le rapport d’audit de l’administration de l’Assemblée nationale. Alors que c’est une évidence dans les démocraties nordiques et à l’heure des nouvelles technologies de l’information, chaque centime prélevé sur le contribuable devrait pouvoir être justifié publiquement. L’ensemble des taxes, des niches fiscales, des rémunérations des fonctionnaires et des budgets des administrations devraient être contrôlables en ligne par n’importe quel citoyen.

3. Diviser le salaire des membres du gouvernement en cas de déficit

La confiance demande de la responsabilité. Alors que nous sommes le pays le plus fiscalisé du monde, la dette publique augmente de 2 000 euros par seconde. Depuis 43 ans, pas une seule année ne s’est écoulée avec des comptes équilibrés. Ces déficits cumulés sont légués à nos enfants sur chacun desquels pèse déjà une dette de plus de 33 000 euros. Comme personne ne peut exiger de la classe politique une responsabilité financière, l’endettement est en constante augmentation. Afin d’inciter le gouvernement à ne pas pénaliser les générations futures, l’IREF propose qu’en cas de déficit public supérieur à 1 %, les salaires de tous ses membres soient automatiquement divisés par le nombre de points de PIB de déficit (ce qui reviendrait à diviser leur rémunération par trois cette année).

4. Révéler la fiche de paie complète

Le salarié français moyen est le plus taxé de l’Union européenne. Mais nous n’en n’avons pas conscience car une très grande partie de cette taxation est invisible. La distinction entre « charges patronales » et « charges salariales » est purement démagogique. Un employeur paie un prix total pour une heure de travail donnée. Que ce prix soit ventilé en « charge patronale », en salaire brut ou en salaire net, cela ne fait pas de différence pour lui.

La vraie rémunération du travail correspond en réalité à ce qu’on appelle le salaire complet ou « salaire super brut ». Ainsi, comme le calcule l’Institut Molinari, le salarié français moyen devrait toucher 4 730 € « super brut » et non 3 170 € « brut » ou 2 400 € « net ». De tels chiffres permettraient de réaliser concrètement ce que les prélèvements obligatoires représentent dans notre pays.

Afin de permettre à tous de comprendre ce qui se cache derrière le sentiment de perte de pouvoir d’achat, l’IREF propose d’abolir de la distinction charge patronale/charge salariale et d’autoriser les employeurs à présenter la fiche de paie complète comprenant tous les prélèvements à partir du salaire complet. À terme, ce salaire superbrut pourrait être versé directement au salarié qui pourrait cotiser lui-même à l’assurance santé ou au système de retraite de son choix.

5. Mettre fin au financement obligatoire des syndicats

Neuf Français sur dix n’adhèrent pas à un syndicat. La moitié des salariés n’a pas voté lors des dernières élections professionnelles. Pourtant, tout le monde finance les organisations syndicales par des cotisations forcées (ligne « Contribution au dialogue social – 0,016 % » de la fiche de paie). Cela peut paraître peu, mais cumulés sur tous les salaires français, près de 82 millions d’euros sont payés aux syndicats par les salariés et leurs employeurs, syndiqués ou non, chaque année.

Le rejet des syndicats par les gilets jaunes est révélateur. Les syndicats bénéficient de rentes corporatistes plutôt que des cotisations volontaires de leurs membres. Ils n’ont donc aucune incitation à se mettre au service des salariés non syndiqués.

Pour rebâtir la confiance avec des corps intermédiaires qui représentent véritablement leurs adhérents, l’IREF propose de mettre fin aux accords collectifs « étendus » et au financement forcé des syndicats. Ces derniers devraient redevenir des associations de travailleurs volontaires. Certains pays d’Europe du Nord comme la Norvège, l’Allemagne ou le Danemark démontrent qu’il est possible d’associer le dialogue social à un taux de chômage inférieur à 5 %. Là-bas, les syndicats fournissent des services utiles, choisis par et pour les travailleurs et leurs familles, comme des assurances chômage ou des mutuelles.

* *

Ces propositions de l’IREF n’ont pas l’ambition de résoudre tous les problèmes inhérents à notre pays. Elles sont une condition nécessaire pour rebâtir la confiance entre les citoyens et leurs représentants. Des réformes bien plus ambitieuses pourront alors être engagées pour attaquer les maux français à leur racine.

L’IREF s’appuie notamment sur les réussites de l’étranger pour proposer des recettes qui marchent. En cette fin d’année, nous avons besoin de votre soutien pour que nos propositions puissent porter dans le débat public.

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16 commentaires

François Audouze 10 décembre 2018 - 4:52

mesures à prendre
– repousser le prélèvement à la source qui va faire exploser la grogne sociale
– renoncer aux Jeux Olympiques de 2024 car il n'y a pas assez de cohésion sociale pour les faire
– autoriser les 45 heures par semaine
– augmenter les jours de carence en cas d'arrêt maladie
– supprimer tous les permanents dans les comités d'entreprise
– faire certifier tous les comptes des syndicats et des comités d'entreprise
– supprimer la formation professionnelle comme elle est organisée
– etc..
– d'accord avec ce que vous proposez

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Le barbu1563 10 décembre 2018 - 5:36

Mesures autres
– Il est choquant que les audits des cours des comptes , régionales et nationale, ne soient pas suivis de plans d'action OBLIGATOIRES pour remédier aux anomalies constatées dans des délais adaptés au cas par cas
– La transparence à tous niveaux doit redevenir la règle
– Le millefeuille électoral sert trop , non à mettre les moyens en commun selon le bon principe de subsidiarité, mais à multiplier les élus (qui ne s'enrichissent pas mais dépensent surtout l'argent de nos impôts) et les "emplois" attribués aux copains.
– Les députés et sénateurs sont trop nombreux et se votent des avantages pas suffisamment publiés.
– Le système électoral ne tient pas compte des abstentions et bulletins blancs et manque trop de proportionnelle , donc entraine des décisions pas assez partagées par une majorité d'administrés
– Le referendum d'initiative populaire peut fonctionner et mieux représenter l'avis général sur des problèmes PONCTUELS ( surtout sur des problèmes sociétaux)
– la transition énergétique a besoin d'une nouvelle approche , plus respectueuses des avis de scientifiques très nuancés sur la question , et tenant compte des moyens financiers du pays
– Réévaluer la contribution nationale à l'Europe
– Et bien d'autres pistes si on se reporte à la cour des comptes nationale

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Arnaud CASALIS 10 décembre 2018 - 5:45

L'écologie très financière et très brutale du gouvernement
En utilisant l'écologie comme prétexte à une augmentation des impôts, au détriment de tous, le Gouvernement a pris un immense risque.

Le cas de la filière gaz-éoliennes est flagrant : c'est 7 à 8 milliards d'euros d'investissements annuels annoncés pendant 10 ans. On connaît déjà le bilan : 10 % de hausse annuelle du prix de l'électricité, une baisse sensible du pouvoir d'achat (dissimulée dans de nouvelles taxes "pour la transition"), 17 000 machines toutes importées subventionnant l'emploi étranger et pesant sur la balance commerciale, une hausse des émissions de gaz à effet de serre avec l'accroissement de la production électrique gazière, le massacre de la biodiversité et du patrimoine paysager.

Et pour ce faire, un décret "Lecornu" qui supprime la possibilité de recours gratuit en première instance devant les tribunaux administratifs par les citoyens.

Le Président Macron avait promis le parler vrai. Il s'empresse au contraire de faire payer le peuple et défend des financiers dont les seules patries sont les paradis fiscaux en leur donnant les moyens de faire taire brutalement ceux qui les dérange.

On devrait donc ajouter à la liste un Sixièmement :

" supprimer les 7 milliards de pertes annuelles qui profitent aux promoteurs éoliens, renoncer à la hausse du prix de l'électricité et abolir le décret Lecornu qui est une provocation sans précédent dans notre démocratie moderne".

N'ayons pas de doute sur le fait que la révolte grondera encore longtemps, car jamais le mépris n'a été aussi grand.

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Francois de Galice 10 décembre 2018 - 6:35

Instaurer au plus vite une véritable justice social
Je soutiens les Gilets Jaunes mais pas tous ces casseurs, extrémistes en tous genres associés à des voyous. Dans ce pays il y a tout à revoir et notamment à instaurer au plus vite une véritable justice sociale. Un exemple pour calculer les retraites de chacun de nous, pourquoi retenir la moyenne des 25 meilleurs années dans le privé et le dernier mois de salaire dans le public ? Je ne vous parle pas de ces petits malins qui se font muter lors des 6 derniers mois avant la retraite pour que le nouveau salaire soit retenu. Bizarre… Du statut des fonctionnaires des Assemblées, qui voit un garçon d’étage, débuter à 6000€/net mois pour distribuer le courrier et quelques bouteilles d’eau… ? Que dire aussi du statut des députés qui se verront dès le premier mandat effectué, toucher une retraite supérieur à la grande moyenne des français qui auront travailler dur, plus de 40 ans. Le jour du fameux vote qui leur offrait cet avantage magique il n’y avait dans l’hémicycle qu’une vingtaine de Députés. Mais ô miracle la loi fut votée à l’unanimité… Même Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon n’ont pas contesté… Que dire aussi du statut des journalistes qui eux aussi bénéficient d’abattements magiques. Des Sénateurs qui bénéficient de la prime de charbon, d’avant guerre… etc… La grande surprise pour nos gouvernants c’est qu’enfin la France silencieuse, dont je suis, s’est réveillée. Elle n’est pas prête de reculer si rien de sérieux et de durable ne lui est proposé…

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Denoyel Christian 10 décembre 2018 - 6:53

Idees
Au préalable à vos mesures :
– baisser très vite les dépenses publiques ( état et collectivités)
– annoncer ce soir un référendum demandant à diviser par 2 le nb de députés et sénateurs : geste symbolique fort qui montrerait aux gilets jaunes qu’on les avait compris

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Pierre BRUCHER 10 décembre 2018 - 7:24

J'adhère complètement à vos synthèses
Merci d'exprimer clairement ce que je ressens.
Hélas j'aurai du mal à vous soutenir financièrement pour l'instant.
Par contre je serais très honoré de pouvoir participer avec vous à un mouvement de redressement de la France.
Je me tiens à votre disposition pour participer à l'élaboration d'un plan de redressement du pays, plan de redressement que je crois non seulement possible, mais surtout auquel je ne vois pas d'alternative.
Bien à vous
Vive la France
Pierre BRUCHER

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Docdal 10 décembre 2018 - 7:44

Aucune chance
Bien entendu aucune chance d etre accepté

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claude 10 décembre 2018 - 10:31

les oublis
Les oubliés et les oublis:
– il y a les retraites qui ne sont pas réévaluées selon le nombre d'EURO reçus par un smicard. En effet, si on garde le pourcentage, on creuse le trou comme par exemple 1200€ X 2%=240€d'augmentation pour le salaire, mais retraite700€X2% = 140 € pour le retraité donc une différence de 100€ de pouvoir d'achat. De plus, la CSG et la RDS ont été mises en place pour financer les retraites et l'invalidité, or le gouvernement fait payer ces taxes aux retraités, il y a ici une anomalie criante,
– les retraites agricoles insignifiantes, dans ma région, la majorité a entre 600 et 700 €, mais il y a des pauvres vieux qui ne touchent que 350€, quelle honte!
– rien n'est dit quant aux milliards versés par Bruxelles au titre de la P A C pour les agriculteurs BIO à l'Etat français qui ne les pas reversés aux agriculteurs BIO depuis 2016,
– l'IFI devrait être abrogé comme l'ISF. Il n'y a pas à avoir deux catégories de fortunes et de Français et gérer un patrimoine n'est pas une sinécure. Contrairement à ce que prétend le président, le patrimoine immobilier fait fonctionner l'économie: notaire et impositions lors de l'acquisition, entreprises de construction, architectes, entreprises de maintenance, agent immobilier pour louer, notaire pour rédiger les baux, impôts fonciers, taxes diverses, etc…
– les droits de succession devraient être abolis, en effet, les auteurs ou donateurs ont déjà payé des impôts et des taxes pour acquérir ces biens et il est anormal que les bénéficiaires soient obligés de payer encore des sommes importantes qui obligent quelquefois à vendre et ainsi de belles entreprises se trouvent dans des patrimoines étrangers !!!
– les frais d'EPADH pour les enfants devraient être pris par la sécurité sociale car les vieux parents mis en EPADH sont des personnes malades, ce ne sont pas les biens portants
-les subventions à des associations pro-avortement devraient être supprimées, et être transférées à des associations pro vie d'autant qu'il y a un déficit de natalité en France.
De même les mères qui élèvent leurs enfants devraient recevoir une aide égale à celle que reçoivent les mères qui les mettent chez la nourrice, ce serait mieux pour tout le monde, et avoir des points de retraite en valeur compensatrice
– toujours pour favoriser la natalité, chaque enfant devrait compter pour une part quant à l'imposition sur le revenu,
-La taxe carbone devrait être abrogée pour différentes raisons et les hautes haies devraient être replanter autour des champs, les plantes se nourrissant de gaz carbonique,
– si on ne veut plus de moteurs diésel et à essence, il faut diminuer la TVA sur les voitures utilisant d'autres sources d'énergie. sachant qu'aujourd'hui la mise en place de cette mutation est impossible
– il faut subventionner les rénovations des habitations des campagnes, un peu comme les "loi Pinel" et non pas les villes surpeuplées.
Cette liste n'est pas exhaustive

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claude 10 décembre 2018 - 10:45

Codes de l'urbanisme et de la construction
J'ai oublié : il faut abroger le premier article du Code de l'Urbanisme qui nous a, de fait, exproprié sans compensation et ne garder que la définition du Code civil et de la Déclaration des droits de l'homme sur ce sujet.
En ce qui concerne les délais de garanties des constructions neuves, il faudrait les doubler: biennale deviendrait quadriénale , la décénale passerait à 20 ans et les architectes seraient totalement responsables des chantiers, les maîtres d'ouvrage seraient autant protégés que ceux qui souscrivent un contrat de construction de maison indicviduelle.

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SENDER 10 décembre 2018 - 11:48

POURQUOI PRES DE 600 DEPUTES POUR UN PETIT PAYS DE 60 MILLIONS D'HABITANTS ?
Plétore de députés et de sénateurs : 577 députés alors que les USA qui sont 6 fois plus nombreux que les Français comptent environ 300 députés et seulement 100 sémateurs ! ! sachant que les quelques 500 sénateurs Français ne servent à rien, oh pardon, si, ils dilapident des sommes fabuleuses pour leur train de vie et celle de lurs employés.

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claude 11 décembre 2018 - 7:46

Tout à fait d'accord en ce qui concerne les sénateurs, Ch. De Gaulle avait eu une idée qu'il faudrait peut être analyser et reprendre, faire du Sénat un chambre de représentation élue de toutes les professions et supprimer le Conseil économique et social qui sert à pas grand chose !
Autre idée : Il faut une continuité dans le pouvoir et des élections pour cinq ans conduiront toujours à la pagaille car il est impossible de gouverner ainsi en changeant d'objectifs et de moyens tous les 5 ans ; il y a la solution de rétablir la royauté avec Louis XX. Nous devons remarquer que les pays où il y a une monarchie "se portent mieux" que nous.

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RENOU Alain 11 décembre 2018 - 4:12

Charges sociales entreprise
Le Président a trouvé l idée géniale d augmenter le smig de 100E Combien de personnes vont en profiter
Je me pose la question de savoit si la proposition suivante ne serait pas plus efficace :diminution des charges salariales d une façon significative cette diminution de charges serait transformée en salaire ce qui augmenterait le pouvoir d achat des ménages l incidence serait nulle pour les entreprises la seule question que je me pose si cela aurait une conséquence sur les finances publiques

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Bernard Mitjavile 11 décembre 2018 - 4:34

C'est l'Etat qui paye
Pas mal ces mesures qui n'ont pas beaucoup de chance d'être appliquées. Je joins un lien vers un article que j'ai écrit sur les gilets jaunes : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/c-est-l-etat-qui-paye-210399#forum5373922

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claude 11 décembre 2018 - 9:02

les tchadiens
J'apprends que Macron débloque 40.000.000 € aux Tchadiens, pour les retraites et autres, cela aurait dû figurer dans les propos de l'IREF. Pendant ce temps il n'y a pas d'augmentation des retraites pour les Français !!!

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Jidé 12 décembre 2018 - 12:01

Commentaire de François de Galice
…pourquoi retenir les 25 meilleures années dans le privé et les 6 derniers mois de salaire dans le public… En effet c'est tout à fait anormal d'autant plus que l'on ignore souvent qu'en ce qui concerne la retraite de la Sécu. il ne s'agit pas des 25 meilleures années par rapport aux salaires mais des 25 meilleures années par rapport au plafond de la Sécu. Ce qui fait que pour tous ceux qui ont eu des salaires au dessus de ce plafond cela ne compte pas!

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Jacques 29 janvier 2019 - 8:20

On peut toujours rêver
Propositions fort sympathiques

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