Profitant du débat organisé par BFM TV le mardi 4 avril, les représentants communistes ont redit tout leur mépris des entreprises et de leurs « patrons », pointant particulièrement celles du CAC 40[[Comme si elles formaient un groupe à part. Rappelons que le CAC 40 n’est qu’un indice dont le panier d’entreprises est censé représenter l’économie française. A ce titre, ce ne sont pas forcément les 40 plus importantes qui y figurent. De plus, il y a régulièrement des changements en son sein.]]. Car eux savent comment « créer » des emplois ! Ne suffit-il pas de recruter des fonctionnaires ?
Le fait que ces sociétés emploient 1,4 million de personnes en France (selon une étude du cabinet Ricol Lasteyrie réalisée en 2013) ne les trouble guère. Il est vrai, c’est bien peu pour 40 entreprises, quand l’Education nationale à elle seule en emploie 1, 052 million ! Les premières versent en revanche 33,6 milliards d’impôts sur les sociétés (chiffre 2016) quand l’Education nationale forte d’un quasi-monopole inefficace, coûte exactement deux fois plus, 67,1 milliards.
Plus encore, ils souhaitent interdire le licenciement : tous fonctionnaires ! Et pourquoi ne pas « figer le marché du travail » ? Bonne idée, continuons de repousser l’adaptation des entreprises à l’environnement changeant, interdisons Uber, AirBnb, Heetch, Foodora, Blablacar, affermissons nos politiques qui nous empêchent de voir un Google et ses 75 000 employés ou Amazon et ses 133 000 collaborateurs, éclore en France, ressuscitons Thomson, Moulinex, Bull, le Crédit Lyonnais, Dexia et rouvrons les mines.
Avec ces délires surannés, certains candidats accusent cent ans de retard cette année. Leurs idées trouvent pourtant une résonance bienveillante chez la plupart des autres… Exception française !
2 commentaires
N. ARTHAUD
Pardon d'insister, mais ARTAUD en lieu et place d'ARTHAUD, cela fait mauvais effet ! Bien à vous.
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre remarque, c'est corrigé.