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Le Venezuela, pays détruit par le socialisme

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Le Venezuela, pourtant l’un des principaux pays producteurs de pétrole au monde, entre dans une phase de profonde crise économique et politique qui s’est encore davantage amplifiée ces derniers jours. L’économie vénézuélienne souffre depuis une quinzaine d’années du socialisme, hérité de Hugo Chavez. Aujourd’hui, avec l’effondrement de la croissance et l’hyper-inflation, le chavisme apparaît comme le plus court chemin vers la pauvreté.

Le socialisme chaviste hérité de Hugo Chavez, qui jouit d’une auréole dans certains milieux de la gauche radicale, a fini par entraîner un recul du PIB de 5,7 % en 2015, une hyper-inflation record de plus de 180 % qui pourrait atteindre les 481 % en 2016 et 1 642 % en 2017 selon le FMI, un effondrement des revenus pétroliers, un effondrement de la monnaie du pays, le bolivar, et des pénuries constantes.

Les habitants du pays doivent faire continuellement face à des files d’attente considérables et à des pénuries de produits de base comme le papier toilette, les couches pour les bébés ou la farine. Avec l’inflation rampante, la banque centrale du pays ne fournit pas suffisamment de billets de banque pour permettre aux habitants d’acheter leurs produits alimentaires de base. Et de nombreux commerçants craignent à présent d’ouvrir leur commerce car des milliers de personnes se ruent dans les magasins pour piller les produits alimentaires. À cela vient s’ajouter un malheur climatique supplémentaire, la sécheresse provoquée par le courant chaud saisonnier El Niño, qui met à l’arrêt les centrales hydrauliques du pays et provoque ainsi des coupures d’électricité de plusieurs heures dans les zones denses du pays. Et tout cela sans compter la grande criminalité, l’extrême pauvreté, la paupérisation de masse et l’état dégradé du système de santé et des conditions d’hygiène et de sécurité dans les entreprises et dans les villes.

En conséquence, la situation politique du Venezuela est calamiteuse. Après avoir essuyé un échec cuisant aux élections législatives en décembre dernier, Nicolas Maduro, l’héritier de Hugo Chavez, fait face à l’une des plus profondes crises politiques de ces dernières années. Le gouvernement est confronté à une opposition parlementaire hostile qui bloque le processus politique, et doit annoncer des mesures drastiques pour éviter la faillite des finances publiques : le vendredi est chômé dans les écoles publiques, l’administration publique ne travaille désormais plus que deux jours par semaine, et les députés ne sont plus payés par l’État. Enfin, une procédure de référendum avec récolte préalable de signatures auprès des citoyens vient d’être lancée par l’opposition au pouvoir socialiste afin de démettre le président Maduro de ses fonctions.

Les causes de cette asphyxie économique sont avant tout à trouver dans le socialisme d’État, l’idéologie de la révolution bolivarienne qui était défendue ardemment par Hugo Chavez et qui est aussi celle de son successeur. Le socialisme bolivarien, s’il se voulait novateur, opposé au bureaucratisme et défenseur des classes laborieuses, s’est en fait avéré un socialisme tout à fait classique : nationalisations, contrôle des prix, contrôle du marché des changes, dévaluations constantes du bolivar, planche à billets, absence d’un véritable État de Droit et dépendance totale aux matières premières. En comparant le socialisme chaviste avec la réussite économique de pays pétroliers comme la Norvège, Israël ou encore les pays du Golfe – qui n’ont jamais connu de crise économique et politique aussi profonde – il convient de reconnaître que le socialisme est l’une des aberrations idéologiques les plus terribles, les plus dangereuses et les plus meurtrières que le monde ait connues.

Espérons que les Vénézuéliens sauront renverser ce régime calamiteux pour faire une croix définitive sur le désastre qu’a entraîné le socialisme de Chavez pour leur pays.

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1 commenter

Singétorix 10 mai 2016 - 2:44

Socialisme? encore de beaux jours en France
Les discours et manifestations à l'occasion de la Loi El Khonri illustrent que les français n'ont toujours pas compris les effets délétères du socialisme, bien au contraire! Honni soit Mr Hollande qui aurait dû vraiment appliquer sa politique de gauche: nous serions dans le mur, soit,mais avec la preuve par 9 de son ineptie. Aujourd'hui, beaucoup croient encore que c'est possible. Le gâchis des années Mauroy a été soigneusement oublié, pour que la grande illusion perdure. En 2017 on y aura encore droit, c'est sûr!!

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