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Les programmes des différentes listes en lice aux législatives constituent « cinquante nuance » d’étatisme

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La campagne électorale s’achève vendredi, 28 juin. Dimanche auront lieu des élections législatives anticipées décidées, selon Emmanuel Macron, pour clarifier le débat politique, vraisemblablement par réaction égotiste au désavoeu personnel infligé par les électeurs aux européennes. Les sondages donnent le RN largement en tête, avec près de 36 % des voix, devant le Nouveau Front populaire (28 %), alliance entre les sociaux-démocrates, les Verts et LFI sur une plate-forme qui transformerait instantanément, s’il était appliqué, la France en un Venezuela sans hydrocarbures, avec notamment des normes environnementales et un niveau de taxation détruisant industrie et agriculture, en sus d’une conception magique des salaires, de la dette et de l’argent public.

Plus généralement, les programmes des différentes listes en lice constituent « cinquante nuance » d’étatisme, avec notamment dans les professions de foi la mention quasi interdite du mot « liberté », pourtant premier mot de la devise nationale. Une forte participation, de 65 %, sans doute au plus haut depuis 25 ans, est attendue dimanche. Les sondages indiquent plus de 100 députés élus au premier tour et près de 220 triangulaires, qui jouent en faveur du candidat arrivé en tête.

Le camp présidentiel, le fameux « bloc centriste », quasi hégémonique, ou du moins renvoyant aux extrêmes quiconque critique l’action présidentielle et rêvé par le président Emmanuel Macron menant depuis sept ans une politique dont la doctrine pourrait se résumer par « Saint Simon » (élite de hauts fonctionnaires et de capitaines d’industrie gérant le peuple) avec un QR code, est crédité d’un peu plus de 20 % des voix. Pour le deuxième tour, dans dix jours, Emmanuel Macron a promis « la plus grande clarté » dans les consignes de vote en cas de duel entre le RN et le NFP. Très vraisemblablement, il appellera à voter NFP, donc souvent LFI, si on sait décrypter sa déclaration faite à Bruxelles, jeudi soir. La question sur toutes les lèvres, et les marchés financiers réglant en ce moment le salaire d’un tiers des fonctionnaires ; que se passera-t-il le 7 juillet en France à 20 h ? Tant dans « les quartiers » que dans Paris pour la constitution d’une coalition de gouvernement ?

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Jean-Aymar de Sékonla 30 juin 2024 - 3:27

Menacer de faire voter HaineFP si on ne vote pas pour lui en dit long sur le personnage! La France, il s’en fout, mais on le savait déjà.
Ce chantage à la peur de la part d’un président devrait pouvoir être sanctionné pénalement.

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