L’un des piliers d’une réforme libérale est la réduction des dépenses publiques. Mais on ne peut, comme l’ont fait de nombreux « gilets jaunes », réclamer à la fois cette réduction et souhaiter davantage de services publics. Pourquoi d’ailleurs tant de services publics, d’administrations, de fonctionnaires dans notre pays ? C’est, dit-on, parce qu’ils sont indispensables pour produire des biens publics. Je propose de prendre la séquence à l’envers. Existe-t-il des biens publics [[Le concept de bien public n’a rien à voir avec celui de bien commun, ensemble des conditions qui permettent l’épanouissement de l’individu, son accomplissement en tant que personne, au sein de la société. Le bien commun, n’a d’ailleurs rien à voir avec l’intérêt général, dont le théorème d’Arrow a démontré la vacuité. Mais, dans le discours politique, on mêle imprudemment, parfois volontairement, bien public, bien commun et intérêt général : autant de piliers de la « justice sociale ».]] ? La théorie économique n’en repère que très peu – au contraire semble-t-il de la science politique ou juridique. S’il y a peu de biens publics, nul besoin d’autant de services publics ; ils n’existent qu’à titre subsidiaire. D’ailleurs les biens publics doivent-ils être produits par des monopoles publics ? Il va de soi que réduire la sphère des services publics c’est obligatoirement diminuer les dépenses publiques payées par l’impôt et autres prélèvements obligatoires. Je crois donc nécessaire de remonter à la source des dépenses publiques : les biens publics.
Journal des Libertés
Comment le politiquement correct est en train de tuer la pensée critique (et avec elle le libéralisme)
La force – et en même temps le point faible – de la pensée libérale est d’être imprégnée de doutes, ce qui l’amène, dans un perpétuel mouvement, à remettre constamment en question ce qui semble être ses points forts.
Si ce n’était pas une contradiction intrinsèque, on pourrait dire que la pensée critique est naturellement libérale, puisque équivalente à la liberté de pensée. Contradictoire parce que l’une des essences du libéralisme est de ne pas revendiquer le monopole de la vérité, quel que soit le sens que l’on souhaite donner à ce terme.
Cela ne veut en aucun cas dire que la pensée libérale serait une sorte d’éclectisme insipide, essentiellement dépourvu de principes et adaptable selon les circonstances.
Lorsque la France sera libérale, c’est que tout le monde le sera, disait plaisamment Friedrich Hayek. La France n’a jamais été libérale, elle n’a connu que peu de libéraux au pouvoir, elle n’a jamais compté de grand parti libéral. Tout cela n’est guère propice à une clarté conceptuelle autour du terme « libéral ».
Chers abonnés,
Au terme d’une année bien chargée (les confinements et les soucis et les difficultés économiques qui s’en suivent, les élections qui ne semblent plus intéresser grand monde, …) nous espérons que vous trouverez un peu de repos durant cette période estivale. Le numéro 13 du Journal des libertés (été 2021) est en tous les cas là pour vous aider à décrypter ces récents événements et repenser la route que nous devons emprunter pour nous rapprocher ensemble d’un monde plus serein, peuplé d’individus qui auront retrouvé confiance en eux (et pas seulement en l’État) et le goût de l’échange (et non celui de la spoliation et de l’interdiction).
Vous pouvez dès à présent lire ce numéro sur notre site en ligne.
Pour nos abonnés à la version papier (dont le soutien est très précieux, nous les en remercions), l’ouvrage vous parviendra aux alentours du 15 juillet.
En vous souhaitant une bonne lecture (à partager avec vos amis, bien entendu), toute l’équipe du journal vous donne rendez-vous à la rentrée.
Chers abonnés,
Le douzième numéro du Journal des libertés (Printemps 2021) est désormais en ligne. Suivant notre habitude nous y abordons aussi bien des sujets de fond que des sujets d’actualité ; ces derniers nous conduisant bien souvent à chercher des clés d’analyse dans l’histoire récente, voire dans l’histoire longue.
Chers amis de l’IREF,
le numéro de l’hiver 2020 du Journal des Libertés est disponible.
Pour Noël, offrez un abonnement au Journal des Libertés !
Chers amis de l’IREF,
Offrez un beau cadeau à Noël ! Abonnez une ou plusieurs personnes à la revue qui défend les libertés et soutenez l’IREF !
Plus que jamais, il faut résister à l’étatisme et au dogmatisme politique et promouvoir les valeurs du libéralisme. C’est notre mission. C’est grâce à vous que nous allons réussir !
Joyeux Noël !
Chers amis lecteurs du Journal des libertés,
Il y a de cela à peine 6 mois, alors que nous étions confinés (de gré ou de force) pour la première fois, nous étions nombreux à penser que ce n’était là qu’un événement exceptionnel et passager que nous aurions loisir de raconter plus tard à nos enfants et arrière-petits enfants. Mais à présent plus d’un semestre s’est écoulé et le fait exceptionnel semble prendre durablement sa place dans nos vies.
Du même coup, les « mesures » exceptionnelles qui étaient sensées nous aider à traverser une période difficile, prennent rapidement le statut de dogmes atemporels : peu importe les déficits, peu importe l’endettement, peu importe les atteintes aux libertés. Il est temps, nous dit-on, que nos gouvernants, en France comme au niveau européen, ouvrent les voies vers un avenir plus sûr et plus lumineux. De fait, les choses semblent s’accélérer et l’on tremble ! On tremble d’autant plus que lesdits gouvernements semblent bien mal équipés (à tous points de vue) pour ouvrir la voie…
Plus que jamais il semble donc utile de décrypter correctement les événements présents, à la lumière de la science économique, de l’histoire, des faits, de la philosophie politique ; en bref à la lumière de la raison. Ne pas le faire serait s’exposer à tomber dans le piège de rhétoriques vides (mais pas pour autant naïves) qui ne feront qu’aggraver la situation..
Cher(e) ami(e) de l’IREF,
Quelle place accordez-vous aux libertés individuelles dans vos représentations d’un social juste et efficace ?
Lire et s’abonner à la version papier du Journal des Libertés peut vous aider à répondre à cette question et à renouer avec les Lumières françaises.
Bon été.
Chers tous,
Le numéro 8 du Journal des libertés est disponible.