Nombreux ont été ceux qui se sont réjouis du blocage de la signature du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, en passant par plusieurs responsables politiques de droite et de gauche, adversaires de la liberté des échanges, ils ont érigé le refus des Wallons en symbole de la révolte des peuples face à la mondialisation en victoire de la démocratie.
Articles
L’IREF s’est procuré la lettre du président du Conseil national du notariat adressée à tous les notaires et dans laquelle on apprend que Nicolas Sarkozy a fait la promesse d’abroger en grande partie la loi Macron en cas de victoire à l’élection présidentielle.
Tous ceux qui ont lu en février 2015 notre article sur « Les dix défaut du COR » savent parfaitement tout le mal que nous pensons du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), notamment quant à son défaut de représentativité dû à la lourde prééminence du secteur public dans ses rangs et quant à son étroite dépendance du pouvoir qui lui souffle volontiers les hypothèses les plus conformes à ses projets. L’élément nouveau, c’est que nous ne sommes plus les seuls à dénoncer ces dérives. Dans son dernier rapport sur l’approbation des lois de financement de la Sécurité Sociale, la Cour des comptes vient en effet de nous rejoindre en dénonçant la trop grande soumission du COR aux hypothèses ayant les faveurs du Gouvernement.
Taxis / VTC : Nouvelle tentative législative pour freiner la concurrence
Après l’Assemblée Nationale, c’est au Sénat d’examiner la proposition de loi Grandguillaume, réglementant les professions de taxis et de VTC. Officiellement, il s’agit de pacifier la question du transport de passagers, mais, comme certains sénateurs de l’opposition l’ont fait remarquer, le projet ne fait que complexifier la réglementation et réduirait la concurrence et l’innovation.
La politique économique du premier ministre japonais Shinzo Abe doit s’intensifier. C’est le message du FMI en août, assez rapidement repris et mis en œuvre par le gouvernement nippon et la Banque du Japon à la fin septembre. L’« ABEnomics », lancée en 2013 en grande fanfare, était censée combiner trois « flèches » afin de sortir le Japon d’un cycle déflationniste de croissance molle de plus de deux décennies : politique monétaire fortement accommodante, politique budgétaire expansionniste et réformes structurelles. À l’époque, l’ABEnomics avait été saluée par Paul Krugman comme un « modèle ». Pourtant, au vu des piètres résultats de cette politique, on peut fortement s’interroger. Il semblerait que seules les deux premières flèches aient été tirées. Le Japon pourra-t-il tirer la troisième et se tirer d’affaire ? Quelles leçons tirer de cet épisode ?
La première confrontation des candidats à la primaire de la droite et du centre ne fut pas un pugilat. Elle a même été empreinte d’une certaine tenue. L’un des constats est que les propos des candidats sont désormais globalement moins allergiques au libéralisme qu’ils ne l’étaient en début de campagne, voire parfois favorables.
UN ABUS QUI ENFLE
C’est avec une sensation ambigüe que nous sommes restés après le débat entre les 7 candidats à la primaire de droite. Un peu comme dans les blagues avec les bonnes et les mauvaises nouvelles. Les bonnes nouvelles concernent le fait que pratiquement tous les candidats ont compris qu’il fallait réformer la France, baisser les dépenses publiques et supprimer des postes de fonctionnaires et que cela passe par moins d’Etat. C’est une belle victoire pour tous ceux qui, comme l’IREF, se battent depuis des années pour que l’Etat prenne de moins en moins de place dans notre économie. La mauvaise nouvelle c’est que les propositions sont différentes et vont des propositions modestes (Juppé, Sarkozy, Poisson…) jusqu’aux plus courageuses (Le Maire, Fillon, Copé, NKM) pour ce qui est du nombre de fonctionnaires à baisser ou même de leur statut pour certaines catégories.
Début octobre, l’Etat et la SNCF (c’est-à-dire les contribuables) ont sauté au secours de l’entreprise Alstom en annonçant un plan d’aide 700 millions d’euros afin de préserver environ 500 emplois. Cela revient à 1 400 000 euros/emploi ! Même en ne prenant que le surplus des commandes normales de trains ordinaires que la SNCF aurait dû commander, cela fait encore beaucoup d’argent.
Taxe YouTube : ou comment asphyxier les plateformes de vidéos en ligne
Après la fameuse « taxe Google », un nouveau projet de taxe sur les plateformes vidéos – appelé « taxe YouTube » – a été adopté mercredi dernier en Commission des finances dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances (PLF) 2017. L’amendement, déposé par les députés socialistes Karine Berger, Bruno Le Roux et Pierre-Alain Muet, propose de créer une nouvelle taxe de 2 % sur le chiffre d’affaires des plateformes gratuites ou payantes de diffusion en ligne de contenus audiovisuels[[L’amendement prévoit également de taxer les sites de vidéos à caractère pornographique ou d’incitation à la violence à hauteur de 10 % et d’introduire un abattement de 100 000 € sur la base d’imposition liée aux revenus des créateurs de contenus. En outre, les revenus publicitaires des plateformes feraient aussi l’objet d’un abattement forfaitaire de 4 % tandis que cet abattement serait porté à 66 % pour les contenus publiés par les utilisateurs privés, comme la plupart des YouTubeurs amateurs. Reste à savoir comment l’État fera la différence entre un amateur et un professionnel, car cela risque poser d’énormes problèmes pour la récolte de la taxe.]].