Faire en sorte que davantage de gens puissent mieux gagner leur vie, c’est le souhait de tout économiste. Certains pensent que ce noble objectif peut facilement être atteint en instaurant et/ou en augmentant le salaire minimum. Dans une logique keynésienne, des salaires plus élevés stimulent alors la demande pour les entreprises, et la boucle est bouclée. Pourtant, la « solution miracle » est loin d’être aussi convaincante, comme tend à le montrer assez clairement une étude toute récente publiée par le National Bureau of Economic Research sur l’expérience célèbre d’augmentation du salaire minimum dans la ville de Seattle.
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Ce sont des promesses de campagne de M. Macron : « réformer » le régime de sécurité sociale étudiants et le RSI (Régime social des indépendants). Sauf que par « réformer » il faut comprendre étatiser encore plus en rattachant ces régimes à la Sécurité sociale.
2 135 362 315 euros sont inscris au budget des annexes de la loi de finance 2017 pour les missions de contrôle et d’exploitation aériens. C’est deux fois plus qu’au Royaume-Uni ! La loi fixe à 10 679 le nombre maximum des emplois (équivalent temps plein) autorisés dans ce secteur, soit 200 000 € par personne. Malgré ce budget conséquent, la DGAC a recours à la dette afin de financer des dépenses de fonctionnement, selon la Cour de comptes qui n’a pas manqué de critiquer cette gestion. Pourquoi ne pas la privatiser ?
C’est un dossier plus explosif que prévu dont le gouvernement d’Edouard Philippe a hérité : celui de l’accès des bacheliers aux filières surchargées. Comme l’IREF l’a expliqué, l’une des dernières décisions du gouvernement Cazeneuve a été de publier une circulaire autorisant le tirage au sort dans les filières tendues. Le nouveau gouvernement a promis de réfléchir à une solution…pour 2018 et, en attendant, a minimisé l’importance du problème. Mais il vient d’être rattrapé par la réalité. L’arbitraire est donc bien en marche !
Nouvelle législature : gageons qu’il y aura davantage de rigueur législative et budgétaire !
La XVe législature débutera le 27 juin 2017 ; cette nouvelle législature marquera un renouvellement substantiel des élus puisque la nouvelle Assemblée comptera 415 primo-députés, soit plus de 70% des députés. Gageons que ce renouvellement des élus s’accompagnera d’un regain de rigueur législative et budgétaire.
On peut critiquer le président américain Donald Trump à bien des égards. On peut en revanche difficilement lui reprocher de tenter de faire ce qu’il avait promis en matière de « choc de simplification », comme on dirait de ce côté-ci de l’Atlantique. Durant sa campagne, il avait indiqué que 70 % des réglementations étaient inutiles. M. Trump tente désormais de rationaliser le cadre réglementaire de la bureaucratie de l’État américain ainsi que de certains secteurs de l’économie.
Vous avez certainement vu l’annonce de la grande réforme des retraites dans le programme présidentiel: « L’euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment, quel que soit le statut de celui qui a cotisé ». Et vous en avez donc déduit le plus simplement du monde le slogan à la mode: « à cotisations égales, retraite égale pour tous ». Ah, la belle histoire, pourtant la réalité est beaucoup moins lumineuse et elle commence même à interroger pour peu que l’on s’attache tout simplement au sens des mots.
Il reste inquiétant de constater cette désaffection des urnes qui exprime un sourd défi et un lourd rejet. Les électeurs attendaient un message clair qu’ils n’ont pas entendu sinon celui qui venait de la contestation radicale de certains, de la France Insoumise au Front National, qu’ils savaient sans espoir.
La droite française n’obtient que 126 sièges aux élections législatives. Cette défaite, alors qu’elle disposait d’un boulevard après le mandat catastrophique de la gauche sortante, est selon nous imputable aussi à l’échec de Nicolas Sarkozy. En abandonnant ses convictions et en refusant de devenir ouvertement libérale, la droite française s’est suicidée. Le même phénomène a eu lieu au Royaume-Uni avec l’échec – relatif – de Theresa May.
S’il s’agit de subvenir aux besoins des communes, renforçons et simplifions la fiscalité locale, s’il s’agit de faire vivre des associations, laissons la société civile choisir celles qu’elle souhaite soutenir.